Un aperçu de toutes les chartes
Numéro 1
Adolf Ier (d'Altena), archevêque de Cologne, déclare que Gozewijn IV, seigneur de Valkenburg, avec le consentement de sa femme, Dame Jutta, a donné sa ferme à Munstergeleen avec tous les serfs, revenus et dépendances et la moitié du droit de patronage qui s'y trouve au monastère de Sainte Marie à Heinsberg et à l'hermitage de Saint Gerlach. Il a fait cela pour compenser la croisade à Jérusalem qu'il avait promise mais non réalisée. Adolf Ier libère à son tour Gozewijn IV de sa promesse et l'indemnise de toute sanction future pour l'avoir rompue.
Adolf Ier (d'Altena), archevêque de Cologne, déclare que Gozewijn IV, seigneur de Valkenburg, en compensation de sa croisade inachevée, avec le consentement de sa femme, Dame Jutta, a donné sa ferme à Munstergeleen avec tous les serfs, revenus et dépendances et la moitié du droit de patronage lié à cette femme, au monastère de Sainte-Marie à Heinsberg et à l'hermitage de Saint Gerlach.
Original
A. Maastricht, RHCL, n° d'accès 14.D003, archives du couvent Sint-Gerlach à Houthem, inv. n° 74, reg. n° 1. Doublé. Endommagé avec perte de texte. Selon b, en 1869, l'original était encore en possession de Ch. Guillon, notaire à Roermond.
Notes au revers : 1° par une main du 14e/15e siècle : De bonis [...]b[...]ock prope Monstergeleen. - 2° par la main du dernier quart du XIVe siècle : B j. - 3o par la main du XVIIe siècle : 1202. - 4o de la main du 18e siècle : Num. 69.
Scellement : deux sceaux apposés à la fin, qui ont été annoncés, à savoir : S1 d'Adolf Ier (d'Altena), archevêque de Cologne, en cire brune, endommagé. - S2 de Gozewijn IV, seigneur de Valkenburg, en cire brune, endommagé ; et un emplacement d'attache pour le sceau annoncé de Jutta, épouse de Gozewijn IV, seigneur de Valkenburg (LS3). Pour une description et une image de S1 et S2, voir Venner, 'Seals convent Sint-Gerlach', respectivement 150 et 156.
Copie
B. 1735, Maastricht, RHCL, accès n° 14.D003, archives couvent Sint-Gerlach à Houthem, inv. n° 1 (cartulaire) = Privelegien ende register der obligatien en andere erffcontracten des adelijcken cloosters van St. Gerlach, p. 113-115, sous la rubrique : Littera confirmationis domini Adulphi, archiepiscopi Coloniensis, de bonis in Munsterglene, et en marge : Num. 69, avec spécification de trois lieux de scellement, d'après A.
Dépenses
a. Franquinet, Inventaire raisonné St. Gerlach, IV, 1-3, no. 1, d'après A. - b. Habets, 'Houthem-Sint-Gerlach', 203-206, no. 3 (daté 1202), d'après B.
Références
Haas, Inventaire Saint Gerlach, 67, reg. nr. 1. - Idem, Liste chronologique, 34, reg. nr. 51. - REK, II, 331-332, n° 1620.
Dates
L'utilisation du style de Noël est supposée, conformément à l'utilisation par l'archevêque de Cologne à cette période, voir Polak et Dijkhof, Livre des chartes Kloosterrade, XVI. Dans ce cadre, le terminus antequem est en outre déterminé par la cinquième indiction donnée, qui a duré jusqu'au 23 septembre. Dans la ligne de date, un concurrent erroné est donné, on s'attend au chiffre 1.
Numéro 1
Le roi romain Otto Ier accorde à son vassal Ansfried les droits de monnayage et de marché de Kessel, situé dans le gouw Maasland. Désormais, Ansfried peut également percevoir le péage d'Echt à Kessel. La concession est faite par l'intervention du duc Coenraad.
<Rooms-koning Otto I schenkt aan zijn leenman Ansfried de munt- en marktrechten te Kessel en bepaalt dat de tol van Echt naar Kessel wordt verplaatst.>
original trompeur
<A>. Maastricht, HCL, toegangsnr. 01.187A, archief Vrije Rijksheerlijkheid Thorn, inv. nr. 1.
Edition
a. Gysseling en Koch, Diplomata Belgica, 369-370, nr. 219, naar <A>.
Inauthenticité
La présente charte est considérée comme un falsum pour des raisons paléographiques, voir l'édition de Gysseling.
Localisation
Pour l'identification de Casallum avec Kessel, nous suivons l'édition de Gysseling et Koch, ainsi que Gysseling, Toponymic Dictionary, 560, et Van Berkel et Samplonius, Dutch place names, 117. Les lieux proposés par d'autres auteurs comme Kesselt, Neeroeteren et Kessenich (voir entre autres Kluge, Deutsche Münzgeschichte, 27-36, et Baerten, 'Les Ansfrid', 1145) nous semblent peu probables d'un point de vue linguistique et onomastique.
Dates
Dans la datatio, la date indiquée est l'année d'incarnation 966, avec les éléments de datation associés. Conformément à l'édition de Sickel, Monumenta Germaniae DO I 210, n° 129, la charte falsifiée dans l'édition de Gysseling et Koch est datée de l'année 950.
Numéro 1
Adelbert de Saffenberg et son fils Adolf font don à l'abbaye de Kloosterrade de possessions dans la terre de Rode, dont cinq fermes à Rode, des dîmes levées là et à la ferme de Spekholz, des possessions y compris à Ahrweiler provenant d'Embrico et de son père, deux fermes à Crombach données par le paltsgrave Siegfried, et le domaine de Koenraad à Morsbach, sous réserve de la gestion, par laquelle eux et l'évêque Otbert de Liège accordent aux frères le droit d'élire un supérieur, de baptiser les enfants des libres, de les admettre à la communion et de les enterrer.
Adelbert de Saffenberg et son fils Adolf dotent l'abbaye de Kloosterrade, sous réserve de la gestion, de possessions dans la terre de Rode, dont cinq fermes à Rode, des dîmes à Rode et à la ferme de Spekholz, des possessions entre autres à Ahrweiler provenant d'Embrico et de son père, deux fermes à Crombach données par le palatin Siegfried et le domaine de Koenraad à Morsbach, à l'abbaye de Kloosterrade par laquelle eux et l'évêque Otbert de Liège accordent aux frères le droit d'élire un supérieur, de baptiser les enfants des libres, de les admettre à la communion et de les enterrer.
Original
A. Maastricht, HCL, n° d'accès 14.D004, archives de l'abbaye de Kloosterrade, inv. n° 673.
Edition
a. Polak et Dijkhof, Oorkondenboek Kloosterrade, 1-9, n° 1, d'après A.
Datation et authenticité
Pour la datation et l'éventuelle fausseté de cette charte, voir l'édition de Polak et Dijkhof.
Numéro 2
Reinier, doyen, et le chapitre de Notre-Dame de Maastricht déclarent que Lambert Sutor et sa mère, avec leur consentement, ont vendu des champs à Houthem au couvent Sint-Gerlach à Houthem. Ces champs étaient imposables d'accises par le chapitre. La vente a eu lieu par la main de Willem, curé de Houthem et chanoine du chapitre de Notre-Dame.
Reinier, doyen, et le chapitre de Notre-Dame à Maastricht déclarent que Lambert Sutor et sa mère, par la main de leur confrère chanoine Guillaume, curé, ont vendu des champs imposables à Houthem au monastère Sint-Gerlach (à Houthem) avec leur consentement au chapitre.
Original
A. Maastricht, RHCL, numéro d'accès 14.D003, archives Sint-Gerlach couvent de Houthem, inv. n° 38, reg. n° 3.
Notes sur le revers : 1° par une main du XIIIe siècle : Littera terreLambertiSutoris de Houtheim et matris eiusdem en parum valet. - 2° par une main du dernier quart du XIVe siècle : U j. - 3° par une main du XVIIe siècle : 1231.- 4°par une main du XVIIIème siècle : Num. 80.
Sceau : un sceau apposé, suspendu, et annoncé, à savoir : S1 du Chapitre de Notre-Dame à Maastricht, en cire blanche, endommagé. Pour une description et une image de S1, voir Venner, " Seals convent Sint-Gerlach", 155.
Copie
B. 1735, Maastricht, RHCL, access no. 14.D003, archief klooster Sint-Gerlach te Houthem, inv. no. 1 (cartularium) = Privelegien ende register der obligatien en andere erffcontracten des adelijcken cloosters van St. Gerlach, p. 126-127, sous le titre : Renuntiatio domini decani et capituli beate Marie in Trajecto super certos census ex bonis in Holtheijm, et en marge : Num. 80, indiquant un point de scellement, à A.
Edition
a. Gerlach, IV, 5-6, no. 3, d'après A.
Références
Haas, Inventaire Saint Gerlach, 68, reg. no. 3. - Idem, Liste chronologique, 39, reg. no. 69.
Dates
On suppose que les évêques de Liège sont passés du style de Noël au style de Pâques vers 1230 et que les institutions religieuses du diocèse ont suivi quelque temps plus tard, voir Camps, ONB I, XXI. Par conséquent, l'utilisation du style de Noël a été supposée pour la datation de cette charte.
Edition de texte
La distinction entre c et t n'est pas clairement visible.
Numéro 2
Le roi romain Otto III donne à Ansfried la propriété des biens que le comte détenait jusqu'à présent en fief, ainsi que tous les avantages qui y sont liés, notamment les terres, les bâtiments, les eaux et les routes. En outre, Ansfried peut décider de l'utilisation de ces biens. Il s'agit d'une partie du péage, de la monnaie et des accises de Medemblik, ainsi que des biens situés dans le comté de Frise et dans la Basse-Meuse. Otto effectue ce transfert de propriété par l'intermédiaire de sa mère Théophano.
Le roi romain Otton III, par l'intermédiaire de l'impératrice Theofano et l'intervention de l'archevêque de Mayence et des évêques de Worms et de Liège, fait don au comte Ansfried d'une partie des revenus royaux provenant du péage, de la monnaie et des cijns de Medemblik, que ce dernier tenait jusqu'alors en fief de lui, ainsi que des fiefs du roi dans le comté de Frise et dans le pays de la Basse-Meuse.
Original
A. Maastricht, HCL, n° d'accès 01.187A, archives Vrije Rijksheerlijkheid Thorn, inv. n° 2 (très abîmé).
Edition
a. Koch, OHZ I, 100-103, n° 54, d'après A.
Numéro 2
Le pape Calixte II, à la demande de l'abbé Richer et des chanoines de Kloosterrade, confirme la règle de vie de l'abbaye, prend l'abbaye et tous ses biens sous sa protection, fait élire l'abbé et détermine que les dîmes des biens cultivés par l'abbaye appartiennent à l'abbaye.
Le pape Calixte II, à la demande de l'abbé Richer et des chanoines de Kloosterrade, confirme la règle de vie de l'abbaye, prend l'abbaye et tous ses biens sous sa protection, fait élire l'abbé et détermine que les dîmes des biens cultivés par l'abbaye appartiennent à l'abbaye.
Original
A. Maastricht, HCL, n° d'accès 14.D004, archives de l'abbaye de Kloosterrade, inv. n° 674.
Edition
a. Polak et Dijkhof, Oorkondenboek Kloosterrade, 9-12, n° 2, d'après A.
Datation et authenticité
Pour la datation et l'éventuelle fausseté de cette charte, voir l'édition de Polak et Dijkhof.
Numéro 3
Jan Gruszere, avec le consentement de l'église Notre-Dame de Thorn, a vendu ses champs soumis à accises, situés à Houthem (dans la seigneurie de Valkenburg), au couvent Sint-Gerlach de Houthem. C'est par l'action de Rutger, bailli de Thorn, que la demoiselle Clementia van Geilenkirchen, religieuse de Sint-Gerlach, a reçu ces champs des mains de l'abbesse et du bailli de Thorn. L'église de Thorn recevra du couvent Sint-Gerlach les accises habituelles de ces champs et de la main morte (impôt au décès) pas plus que les accises doubles. Si Clementia quitte le couvent Sint-Gerlach pour entrer dans un couvent avec une règle de vie plus stricte ou si elle et ses consœurs sont transférées dans un autre lieu pour fonder un nouveau couvent, le couvent Sint-Gerlach ne paiera pas la main morte à l'abbaye de Thorn à ce moment-là, mais seulement après que sa mort a été reconnue.
Il est proclamé que Jan Gruszere, avec le consentement de l'église Notre-Dame de Thorn, par la main de Rutger, bailli de Thorn, a vendu au monastère Sint-Gerlach (à Houthem) des champs imposables à Houthem dans la seigneurie de Valkenburg et que la moniale Clementia van Geilenkirchen, qui s'y trouve, les a reçus des mains de l'abbesse et du bailli de Thorn à condition que le couvent , lorsqu'elle se retirera pour fonder un nouveau couvent, ne paye pas la main morte à Thorn, avant que Thorn n'ait reconnu sa mort.
Original
A. Maastricht, RHCL, n° d'accès 14.D003, archives monastère Sint-Gerlach à Houthem, n° d'inv. 39, n° de registre 12.
Notes sur le revers : 1° par une main du dernier quart du XIVe siècle : G j. - 2° par une main du XVIIe siècle : 1232. - 3° par une main du XVIIIème siècle : Num. 77.
Sceau : un sceau apposé, suspendu, et annoncé, à savoir : S1 de Hildegonde, abbesse de Thorn, de cire blanche, endommagé. Pour une description et une image de S1, voir Venner, 'Seals monastery Sint-Gerlach', 156.
Copies
B. 1287 9 août, Maastricht, RHCL, accès n° 01.187A, archives Royaume libre de Thorn, inv. n° 69, par Willem, prévôt de Sint-Gerlach à Houthem, à A. - C. 1735, Maastricht, RHCL, accès n° 14.D003, archives monastère Sint-Gerlach à Houthem, inv. n° 1 (cartulaire) = Privelegien ende register der obligatien en andere erffcontracten des adelijcken cloosters van St. Gerlach, p. 123-124, sous l'intitulé : Renuntiatio ecclesie Thorensis de uno et viginti denariis Leodiensibus super agris in Houthem, et en marge : Num. 77, indiquant un point de scellement, à A.
Edition
a. Franquinet, Inventaire raisonné St. Gerlach, IV, 6-7, n° 4, après A (daté de 1232).
Références
Habets, Archives Thorn, 12, n° 12 (daté de 1232). - Haas, Inventaris Sint Gerlach, 68-69, reg. nr. 4 (daté de 1232). - Idem, Liste chronologique, 41, registre n° 76 (daté de 1232).
Dates
On suppose que les évêques de Liège sont passés du style de Noël au style de Pâques vers 1230 et que les institutions religieuses du diocèse ont suivi quelque temps plus tard, voir Camps, ONB I, XXI. Par conséquent, pour la datation de la présente charte, on suppose l'utilisation du style de Noël. Le terminus ante quem est déterminé par le cinquième acte d'accusation, qui par l'indictio Bedana commence le 24 septembre 1232].
Numéro 3
Hilzondis, comtesse de Strijen, sur les conseils de son mari Ansfried, fait construire une église sur sa propriété de Thorn, où elle et sa fille Benedicta mèneront la vie monastique. Elle donne à cette église ses propres biens dans le pays de Strijen, autrefois donnés par le roi Zwentibold, à savoir l'église de Strijen, Geertruidenberg, la villa Gilze avec ses accessoires, la villa Baarle avec l'autel de Remigius qu'elle a fondé, le château Sprundelheim sur la Merbatta, et une forêt telle qu'elle se trouve entre les deux Marches.
<Hilzondis, gravin van Strijen, sticht op aanraden van haar echtgenoot Ansfried een kloosterkerk op haar eigen goed Thorn, waar zij en haar dochter Benedicta het kloosterleven zullen leiden, en schenkt aan het klooster geheel haar eigen goed in het land van Strijen, dat eertijds door koning Zwentibold was geschonken, bestaande uit de kerk van Strijen, Geertruidenberg, de villa Gilze met toebehoren, de villa Baarle met het door haar, Hilzondis, gestichte Remigiusaltaar, het slot Sprundelheim aan de Merbatta, en een bos zoals het ligt tussen de twee Marcas.>
original trompeur
[<A>]. Schijnorigineel of ontwerp hiervoor niet voorhanden, of hebben mogelijk niet bestaan.
Copie
B. ca. 1640, Maastricht, HCL, numéro d'accès 01.187A, archives État libre Seigneurie de Thorn, C (anciennement Bruxelles, ARA, Archives ecclésiastiques du Brabant), préliminaires inv. no. 19231/37 = document libre, in dorso : Fundatio in (sic ) Thorn, simple copie, directement ou indirectement d'après un registre perdu, compilé par Michiel Piggen, greffier du Conseil et de la cour des comptes de Breda, compilé ca. 1545-ca. 1610, probablement ca. 1565-1587.
Edition
a. Dillo-Van Synghel, ONB II, 16-29, no. 892.
Edition de texte
Dans l'Oorkondenboek van Noord-Brabant, on n'a pas publié une seule charte reconstruite de ce falsum, mais les deux principales traditions sont présentées en deux colonnes. La traduction est celle de la tradition la plus ancienne qui se trouve dans la colonne de gauche, et qui représente le meilleur texte.
Numéro 3
Frédéric Ier, archevêque de Cologne, accorde à l'abbaye de Kloosterrade les dîmes de ses terres défrichées et plantées de vignes à Ahrweiler.
Frédéric Ier, archevêque de Cologne, accorde à l'abbaye de Kloosterrade les dîmes de ses terres défrichées et plantées de vignes à Ahrweiler.
Original
A. Maastricht, HCL, n° d'accès 14.D004, archives de l'abbaye de Kloosterrade, inv. n° 763.
Edition
a. Polak et Dijkhof, Oorkondenboek Kloosterrade, 12-14, n° 3, d'après A.
Datation et authenticité
Pour la datation et l'éventuelle fausseté de cette charte, voir l'édition de Polak et Dijkhof.
Numéro 4
Le pape Grégoire IX protège le monastère de Notre-Dame Sint-Gerlach à Houthem et les moniales qui y vivent, et confirme le monastère dans toutes ses possessions présentes et futures.
Le pape Grégoire IX prend sous sa protection le monastère de Notre-Dame Sint-Gerlach (à Houthem) et le confirme dans toutes ses possessions présentes et futures.
Original
A. Maastricht, RHCL, numéro d'accès 14.D003, archives Sint-Gerlach couvent de Houthem, inv. n° 3, reg. n° 5. Lignée. Endommagée avec perte de texte.
Notes sur le revers : 1o d'une main du dernier quart du XIVe siècle : A j. - 2o d'unemain du XVe siècle : Bos. - 3° par une main du XVIIème siècle : Confirmatio possessionum bonorum et potestas a [***]. - 4°d'une main du XVIIIe siècle : Num. 68.
Scellement : aucune trace du scellement par découpe du bas du parchemin.
Copie
B. 1735, Maastricht, RHCL, access no. 14.D003, archief klooster Sint-Gerlach te Houthem, inv. no. 1 (cartularium) = Privelegien ende register der obligatien en andere erffcontracten des adelijcken cloosters van St. Gerlach, p. 112-113, sous le titre : Bulla Gregorii, pape, exemptionis monasterii sancti Gerlaci et eiusdem bonorum, et en marge : Num. 68, indiquant une place de sceau, à A.
Dépenses
a. Gerlach, IV, 7-8, n° 5, d'après A. - b. Habets, 'Houthem-Sint-Gerlach', 219-220, n° 14 (daté par erreur du 10 janvier 1376), d'après B.
Références
Haas, Inventaire Saint Gerlach, 69, reg. no. 5. - Idem, Liste chronologique, 41, reg. no. 77.
Numéro 4
Le roi romain Henri II accorde à l'abbaye de Thorn les droits de marché et de péage ainsi que la juridiction de Thorn. Il ratifie également la concession à l'abbaye des églises de Bree, Hemert et Avezaath par l'évêque Notger.
Le roi romain Henri II accorde à l'abbaye de Thorn des droits de marché, de péage et de juridiction à Thorn et confirme la donation par l'évêque Notger de Liège des églises de Bree, Hemert et Avezaath.
Original
A. Maastricht, HCL, numéro d'accès 01.187A, archives Vrije Rijksheerlijkheid Thorn, inv. no. 4.
Edition
a. Muller et Bouman, OSU I, 154-155, n° 163, d'après A.
Numéro 4
Adelbero II, évêque de Liège, certifie que Rudolf de Turri, serviteur du comte Adolf de Saffenberg, avec le consentement de sa femme Waldrade et de ses fils Paganus, Gevehard et Herman, par l'intermédiaire de son seigneur, gardien de l'abbaye de Kloosterrade, a fait don à l'abbaye de ses biens à Hubach, sur lesquels a été construit un couvent de femmes (Marienthal), et règle les relations entre l'abbaye et le couvent-fille.
Adelbero II, évêque de Liège, certifie que Rudolf de Turri, ministériel du comte Adolf de Saffenberg, avec le consentement de son épouse Waldrade et de ses fils Paganus, Gevehard et Herman, par l'intermédiaire de son seigneur, gardien de l'abbaye de Kloosterrade, a fait don à l'abbaye de ses biens à Hubach, sur lesquels a été construit un couvent de femmes (Marienthal), et règle les rapports entre l'abbaye et le couvent-fille.
Original
A. Maastricht, HCL, n° d'accès 14.D004, archives de l'abbaye de Kloosterrade, inv. n° 676.
Edition
a. Polak et Dijkhof, Oorkondenboek Kloosterrade, 15-19, n° 5, d'après A.
Authenticité
Sur le caractère éventuellement fallacieux de cette charte, voir l'édition de Polak et Dijkhof.
Numéro 5
Hendrik, administrateur des cloîtres de Sainte-Marie à Heinsberg et Sint-Gerlach à Houthem, déclare que Mathilde, magistrat de Sint-Gerlach, a affecté un intérêt annuel de quatre "schellings", provenant de dons antérieurs de deux maisons d'Aix-la-Chapelle, et d'un "malder" de seigle à Daniken pour l'infirmerie de Sint-Gerlach. Il donne une liste du bétail et approuve cette affectation de Mathilde à l'infirmerie.
Henri, prévôt des cloîtres (de Sainte-Marie) de Heinsberg et Sint-Gerlach (de Houthem), déclare que Mathilde, magistrat de Sint-Gerlach, a affecté un intérêt annuel de quatre shillings de deux maisons d'Aix-la-Chapelle et d'un "malder" de seigle à Daniken à l'infirmerie de Sint-Gerlach, et donne la liste du bétail et approuve l'affectation.
Original
A. Bruxelles, ARA, Chartes diverses de la deuxième section, boîte 1, date d'annonce 1236 septembre 2 (n° 16594).
Notes au verso : 1° de la main du XVIe siècle : Van den seickhuis. - 2° par la main du 17ème siècle:No XXIIII.
Scellement : deux sceaux, apposés à l'extrémité, doublement percés, qui ont été annoncés, à savoir : S2 du cloître de Sainte-Marie à Heinsberg, en cire blanche, endommagé. - S3 du couvent Sint-Gerlach à Houthem, en cire blanche, endommagé ; et un lieu de fixation pour un sceau non annoncé (LS1). Compte tenu de ce positionnement, le premier sceau à gauche a été apposé par erreur à cet endroit. Pour une description et une image de S3, voir Venner, "Seals convent Sint-Gerlach", 151-153.
Copie
Non disponible.
Edition
a. Ramackers, 'Niederrheinische Urkunden', 77-78, n°8, d'après A.
Regest
Haas, Inventaire Saint Gerlach, 69, registre n° 6 (daté de 1236).
Numéro 5
Anselm, homme libre, en présence de plusieurs témoins, transfère volontairement sa fille Mechteld et trois acres de sa propriété à Oe à l'autel de Notre-Dame à Thorn. Mechteld recevra les revenus de cette terre aussi longtemps qu'elle vivra. Quiconque viole ce transfert volontaire est menacé d'excommunication.
Anselme, homme libre, remet sa fille Mechteld ainsi que trois arpents de propriété allodiale dans la commune de Oe à l'autel de Notre-Dame de Thorn par la main de Gérard, comte de Gelre, à condition que Mechteld jouisse à vie des revenus qui en découlent.
Original
A. Maastricht, HCL, numéro d'accès 01.187A, archives Vrije Rijksheerlijkheid de Thorn, inv. n° 5. Légèrement endommagé.
Annotation au verso : 1ode la main du XIIIe siècle : De censu capitali 1102. - 2o de la main du XVIe siècle : De tribus bonariis terre sitis in loco de O. - 3ode la main du XVIIe siècle: lettre et C barrés .
Sceau : un sceau inséré, non annoncé, à savoir : S1 d'une personne ou d'une institution non identifiée, en cire blanche, endommagé. Pour l'identification et la représentation problématiques de S1, voir Venner, "Seals Thorn", 16-19.
Dépenses
a. Franquinet, Inventaire révisé Épine, 10-11, n° 5, après A. - b. Habets, Archives Épine, 8, n° 5, après a.
Regest
Haas, liste chronologique, 21, no. 8.
Authenticité et genèse
L'authenticité de la présente charte a été mise en doute par Venner et Kersken. Venner, "Seals Thorn", 16-19, n'a pas pu attribuer le sceau non-annoncé ni à une institution ni à une personne. Sur la base de sa représentation sous la forme d'un sceau de trône et de sa forme ovale, il met en doute son authenticité. Il évoque la possibilité que la charte n'ait pas été scellée initialement et qu'un faux sceau ait été apposé dans les dernières décennies du XIIe siècle. Bien que cela suggère que la charte est authentique, il continue à la remettre en question. Cependant, hormis sa référence aux emprunts de textes de chartes papales et au rôle remarquable du comte de Gelre dans le transfert, il affirme que l'enquête sur l'authenticité n'entre pas dans le cadre de sa contribution.
Sur la base de cette charte, Schiffer, Grafen von Geldern, 64, conclut que le comte de Gelre assumait la tutelle de Thorn dès 1002, bien que Venner signale que la première mention concrète de la tutelle de Thorn ne date que de 1244. Sur cette question de la tutelle, Kersken, Zwischen Glaube, 180, souligne en outre que le rôle d'intermédiaire du comte n'implique pas une relation fonctionnelle directe avec l'abbaye de Thorn. Il met également en doute la qualification du témoin Geldolf en tant que sous-gardien de l'évêque de Liège, comme le suppose Linssen, Contribution, 8. Les premières mentions fiable d'une tutelle de Thorn datent de 1230/1231, lorsque l'abbaye a émis deux chartes, l'une pour le duc de Limbourg sur la tutelle d'Übach et l'autre pour leur tuteur, le duc de Brabant (Kersken, 182-183).
Kersken partage l'argument de Venner concernant l'authenticité du sceau et les doutes qui en découlent quant à l'authenticité de la charte. Bien qu'il n'ait pas mené d'enquête paléographique et diplomatique approfondie, Kersken fait état d'un certain nombre de constatations qui renforcent ses doutes. Il signale l'écriture dans un "ungelenker diplomatischer Minuskel" et l'invocatio oblongue dans une "ungelenker littera elongata" qui ne serait pas compatible avec le mobile modeste de la rédaction de cette charte. Sur la base de recherches comparatives concernant le ductus, l'écriture, les abréviations utilisées et les ligatures, il parvient à la conclusion provisoire que la charte a pu être rédigée par une main vraisemblablement inexpérimentée du douzième siècle.
Selon lui, la formule de sanctio en deux parties, calquée sur le modèle papal, est une caractéristique interne frappante, que l'on ne s'attend pas à trouver dans une "Privaturkunde" (ici une charte émise par une personne privée au nom d'une abbaye). La liste des témoins le laisse également songeur. Ce n'est que dans le cas des nobles seigneurs de Horn et de Kessenich que des liens de parenté peuvent être établis, mais dans chaque cas, il s'agit de la plus ancienne mention de ces familles dans des chartes précédant de plusieurs décennies la suivante (respectivement en 1138 et en 1155). En outre, il considère que l'utilisation précoce de noms de lieux n'est pas plausible à la lumière de leur signification politique. Sur la base de ces objections, Kersken déclare qu'il ne peut pas étayer davantage les soupçons qui pèsent sur la charte actuelle de 1102, faute d'autres chartes. Il penche néanmoins pour la conclusion que cette charte est un faux créé plus tard et muni alors d'un sceau falsifié. Il évoque la possibilité d'établir un lien avec une charte de Thorn non datée (voir collection Thorn, n° 7), classée par Habets , selon Kersken, à la fin du XIIe siècle pour des raisons paléographiques. Habets n'a cependant pas argumenté cette datation dans son édition, ni daté concrètement la charte à la fin du XIIe siècle. Son édition est basée sur Franquinet qui date cette charte du XIIe siècle. Sur la base de recherches paléographiques, nous avons daté cette charte de la fin du XIIe siècle ou du début du XIIIe siècle (voir Collection Thorn, n° 7).
En résumé, les objections et les conjectures de Venner et de Kersken, concernant les caractéristiques externes et internes, n'ont pas permis de déclarer sans équivoque la fausseté de la présente charte. Il se peut que nous ayons affaire à une charte authentique, rédigée en 1102, à laquelle a été apposé ultérieurement le sceau d'un scelleur jusqu'ici non identifié, comme le suggère Venner. Cette idée n'est pas illogique si l'on considère que l'annonce du sceau ne figure pas dans le texte. Il pourrait également s'agir d'une falsification matérielle : dans ce cas, l'acte juridique qui a eu lieu au début du XIIe siècle n'aurait été consigné par écrit que plus tard. Cela signifie que le contenu de la charte est authentique, mais que la forme est fausse. Il se peut aussi que l'abbaye de Thorn ait produit un falsum, c'est-à-dire une charte fausse à la fois dans son contenu et dans sa forme.
En ce qui concerne l'écriture, on peut observer ce qui suit. Il y a bien une instabilité de la main d'écriture (visible aux bâtons du r et du f qui descendent sous la ligne d'écriture ; avec la lettre p : parfois un empattement au bas du bâton qui monte à droite, parfois non). En outre, le texte de la charte comporte un certain nombre de fautes d'orthographe gênantes : viginis au lieu de virginis, Gehardus au lieu de Gerhardus et Heinco au lieu de Heinrico. Il convient de noter l'ornement sous la forme d'une boucle unique dans les hampes supérieures des lettres b, d, f, h, l et s, ainsi que d'une boucle comme signe d'abréviation, évoquant des réminiscences de la structure en treillis/boucle dans les chartes de la principauté de Liège.
Selon Stiennon, L'écriture diplomatique, 59, 62-63, 75, le type d'écriture ornée de boucles, qui ne se limitait pas au diocèse de Liège, a été emprunté aux chartes impériales allemandes. Dans les chartes liégeoises, les boucles sont encore embryonnaires dans les années 60 du XIe siècle et l'évolution vers une forme exubérante se manifeste dans le dernier quart du XIe siècle. Dans la région Meuse-Rhin, on observe une stabilisation vers une forme modeste au XIIe siècle. Il est remarquable que Stiennon n'ait pas inclus les chartes de Thorn dans son étude, bien qu'il ait examiné d'autres archives du Limbourg (néerlandais).
Les institutions ecclésiastiques de la Meuse ont connu très tôt des chartes avec des structures en treillis : Thorn a reçu une telle charte du roi en 1007, les chapitres de Notre-Dame et de Saint-Servais à Maastricht possèdent des chartes du roi et de l'évêque datant du XIe siècle, et l'abbaye de Kloosterrade une charte de l'archevêque de Cologne datant de 1126-1127.
La recherche d'une tradition d'écriture au sein de l'abbaye de Thorn aux XIe et XIIe siècles est rendue presque impossible par l'absence de documents originaux de l'époque. Nous ne possédons qu'une charte royale falsifiée au Xe siècle (950), (voir Collection Thorn, n° 1), une charte royale très endommagée de 985 (voir Collection Thorn, n° 2), une charte royale de 1007 (voir Collection Thorn, n°4), une charte de l'abbesse de Thorn de 1172 (voir Collection Thorn, n° 6) et une charte non datée de Reinwidis d'Übach (voir Collection Thorn, n° 7). L'original suivant ne date que de peu avant le 13 juillet 1234 (voir Collection Thorn, n° 8).
Avec une seule charte dans le chartarium, émise par l'abbesse de Thorn, aucune déclaration ne peut être faite à propos des caractéristiques spécifiques et de l'évolution de l'écriture présentes dans les chartes de Thorn. Mais c'est précisément cette charte de 1172 qui contient les caractéristiques de l'écriture carolingienne typique avec la structure en treillis et aussi l'abréviation des us en forme de tire-bouchon. Si nous la comparons à la charte actuelle de Thorn datée de 1102, les éléments suivants sont frappants : les décorations sont sobres, les hampes supérieures relativement longues et les queues caractéristiques de 1172 sont absentes, les extrémités des lettres p et q s'inclinent vers la droite, ce qui est plutôt une caractéristique de l'écriture livresque. Cette écriture se rattache à des chartes de 1178 (Abbaye de Neufmoustier, Stiennon, L'écriture diplomatique, 94) et à une charte de 1121-1128 (Chapitre de Saint-Paul de Liège, Stiennon, L'écriture diplomatique, figure 161) qui, selon Stiennon, ne peut cependant être placée avant le milieu du XIIe siècle en raison de son caractère fortement gothique.
La grande marge au bas de la présente charte, avec le sceau sur le côté droit du parchemin, est typique des chartes royales et impériales allemandes. L'abbaye de Thorn possède une charte du roi romain Henri II datant de 1007 (voir n° 4 ci-dessus) avec cette disposition et un sceau imprimé sur le côté droit. Cette disposition était courante au moins jusqu'au milieu du XIIe siècle, avec une encoche sur le côté droit du parchemin pour l'insertion du sceau, comme en témoigne une charte de l'évêque de Liège datée du 28 août 1140 pour l'abbaye de Kloosterrade (voir Maastricht, HCL, numéro d'accès 14.D004, archives de l'abbaye de Kloosterrade, inv. no. 676). L'abbesse de Thorn elle-même a également émis en 1172 une charte présentant la même disposition en 1172.
En ce qui concerne le sceau, Venner note qu'un sceau de trône ovale est remarquable en 1102. Il signale un sceau de trône ovale exceptionnellement prématuré de 1090 de l'évêque de Noyon-Tournai, mais les archevêques de Cologne et de Trèves n'ont introduit le sceau de trône qu'en 1105 et 1115 respectivement, les évêques de Liège les premiers en 1123. On peut ajouter que dans le diocèse de Liège, des sceaux de trône ovales n'ont été attestés chez les abbés de Saint-Trond, par exemple, qu'à partir de 1158 et 1164 (voir Bruxelles, ARA, Collection de moulages de sceaux, nos 963 et 958). Un sceau de trône ovale dans une charte d'un particulier pour l'abbaye de Thorn en 1102 semble donc être un spécimen très prématuré.
En ce qui concerne les caractéristiques internes, la structure générale de la dictée (invocatio/notificatio, dispositio, sanctio, corroboratio et datatio) et les formules de dictée correspondent à celles des chartes du XIIe siècle. Toutefois, deux remarques supplémentaires peuvent être faites ici. Tout d'abord, la sanctio frappante dans une charte émise par un particulier, qui, selon Venner, aurait été empruntée aux chartes papales. A propos de cette sanctio, on peut mentionner que des sanctions similaires circulaient abondamment à la fin du XIe/XIIe siècle dans les chartes des évêques de Liège au profit d'institutions spirituelles limbourgeoises ou dans des chartes les impliquant. Nous avons retrouvé la sanctioformula de la charte de 1102, entre autres, dans deux chartes d'Otbert, évêque de Liège, destinées au chapitre Notre-Dame de Maastricht et au chapitre Notre-Dame de Dinant en 1096 (voir DiBe ID 88 et DiBe ID 2594) et dans des chartes d'Henri, évêque de Liège, au profit des abbayes d'Hélécine, de Flône, d'Hélécine et concernant l'église St Amor de Maastricht, respectivement en 1147, 1154, 1154 et 1157 (voir Camps, ONB I, no. 50, et Polak et Dijkhof, Oorkondenboek Kloosterrade, n° 23, 24 et 28). Dans les chartes décrétées par les abbés de Saint-Trond, de telles formules de sanction ne sont utilisées qu'à partir du milieu du XIIe siècle (voir Van Synghel, DONB, n° 1148.09.23(après 1147.12.24), 1167.09.23(après 1166.12.24), 1175.12.24(après 1174.12.24) et 1186.12.24(après 1185.12.24)). Pour autant que la tradition le permette, Thorn n'a pas reçu de chartes épiscopales de Liège aux XIe et XIIe siècles. Il est toutefois à noter que la charte non datée de Reinwidis (voir Collection Thorn, n° 7, datée, pour des raisons paléographiques, de la fin du XIIe siècle ou du début duXIIIe siècle ) contient le même anathema-sanctio.
Une deuxième observation concerne la datatio : manquent ici, l'année de règne de l'empereur Henri ainsi que l'année d'épiscopat d'Otbert, ce qui n'est pas exceptionnel.
Le fait que la charte actuelle de 1102 soit la plus ancienne mention des nobles seigneurs de Horn et de Kessenich, des décennies avant la suivante, n'est pas un argument pour la déclarer fausse.
Les réflexions précédentes conduisent à la conclusion suivante : la charte de 1102 d'Anselme, homme libre, pour l'abbaye de Thorn peut être considérée comme le produit d'une main inexpérimentée utilisant une forme embryonnaire de la structure en boucle. Cette structure en boucle apparaît des années plus tard, au moins en 1172, dans une version joliment équilibrée dans une charte de l'abbesse de Thorn. L'examen des caractéristiques externes et internes n'a pas révélé d'arguments solides susceptibles d'étayer les soupçons de Venner et de Kersken en matière de fausseté. Le caractère embryonnaire et la main inexpérimentée vont plutôt dans le sens d'une inscription ancienne, du début du 12e siècle. La problématique du sceau reste cependant dans l'indécision. Il n'est pas inconcevable que le sceau, dont le signataire n'a pas été identifié jusqu'à présent, ait été apposé plus tard sur cette charte. Ce n'est toutefois pas une raison pour qualifier la présente charte de falsum.
Numéro 5
Arnold Ier, archevêque de Cologne, atteste que Rudolf de Turri, serviteur du comte Adolf de Saffenberg, avec le consentement de sa femme Waldrade et de ses fils Paganus, Gevehard et Herman, par l'intermédiaire de son seigneur, gardien de l'abbaye de Kloosterrade, a fait don à l'abbaye de ses biens à Hubach, sur lesquels un couvent de femmes (Marienthal) a été construit, et règle les relations entre l'abbaye et le couvent de filles.
Arnold Ier, archevêque de Cologne, atteste que Rudolf de Turri, ministériel du comte Adolf de Saffenberg, avec le consentement de sa femme Waldrade et de ses fils Paganus, Gevehard et Herman, par l'intermédiaire de son seigneur, gardien de l'abbaye de Kloosterrade, a fait don à l'abbaye de ses biens à Hubach, sur lesquels un couvent de femmes (Marienthal) a été construit, et règle les relations entre l'abbaye et le couvent de filles.
Original
A. Maastricht, HCL, n° d'accès 14.D004, archives de l'abbaye de Kloosterrade, inv. n° 675.
Edition
a. Polak et Dijkhof, Oorkondenboek Kloosterrade, 19-22, n° 6, d'après A.
Authenticité
Sur le caractère éventuellement fallacieux de cette charte, voir l'édition de Polak et Dijkhof.
Numéro 6
Beatrix, dame de Valkenburg, confirme que Gérard Buc a déclaré devant elle, ses serviteurs, tous les habitants de Valkenburg et ses fidèles, que son père, le seigneur Emmo van Klimmen, a fait don au monastère Sint-Gerlach d'une maison avec terrain à Voheim. La maison faisait partie de son patrimoine et a été dûment transférée au monastère à perpétuité.
Beatrix, dame de Valkenburg, a donné mandat à Gérard Buc de déclarer devant elle, devant ses ministres, devant tous les habitants de Valkenburg et devant ses fidèles que son père, le seigneur Emmo de Klimmen, sur ses biens allodiaux , a fait don au monastère Sint-Gerlach d'une maison avec des terres à Voheim et que celle-ci a été dûment transférée dans la possession perpétuelle.
Original
A. Maastricht, RHCL, n° d'accès 14.D003, archives monastère Sint-Gerlach à Houthem, n° d'inv. 95, n° de registre 2.
Sceau : un sceau confirmé suspendu, annoncé, à savoir : S1 de Beatrix, dame de Valkenburg, en cire brun clair, endommagé. Pour une description et une image de S1, voir Venner, 'Seals convent Sint-Gerlach', 156-157.
Copie
Non disponible.
Edition
a. Gerlach, IV, 3-4, no. 2, d'après A.
Références
Haas, Inventaire Saint Gerlach, 67-68, registre n° 2 (daté entre 1228 et 1237). - Idem, Liste chronologique, 38, reg. nr. 67 (daté 1228-1237).
Dates
Cette charte ne peut être datée qu'approximativement. Dans cette charte, Beatrix agit en tant que Dame de Valkenburg après la mort de Dirk I, Seigneur de Valkenburg, au nom de leur fils Dirk, "adhuc puero". Le terminus post quem est la mort de Dirk Ier le 4 novembre 1227. Le terminus ante quem est l'année 1237, lorsque Dirk II apparaît pour la première fois comme seigneur de Valkenburg (voir Venner, 'The first knight's seal', 57, et Corsten, 'Die Herren', 178-181).
Edition de texte
La distinction entre c et t n'est pas clairement visible.
Numéro 6
Odilia, abbesse de Thorn, annonce que Godefroy de Heinsberg a transféré la jeune fille Aleid, qui appartenait à l'église de Geilenkirchen, à l'église de Thorn en tant que ministérielle, avec le consentement du curé de Geilenkirchen. En présence de plusieurs témoins et conseillers, Aleid prête serment à l'église de Thorn et fait allégeance à l'abbesse. Si Aleid donnera naissance à des enfants, son dernier fils lui succédera en tant qu'héritier. Si elle n'a pas de fils, ce sera la dernière fille. Tous les autres enfants seront répartis entre l'église de Thorn et Godefroy de Heinsberg.
Odilia, abbesse de Thorn, déclare que Godfrey, seigneur de Heinsberg, a confié la servante Aleid, appartenant à l'église de Geilenkirchen, à l'église de Thorn en tant que ministérielle avec le consentement de Gozewijn, curé de cette église, et que ses enfants seront répartis entre Godfrey et l'église.
Original
A. Maastricht, HCL, numéro d'accès 01.187A, archives Rijksheerlijkheid Thorn, inv. n° 6. Doublé, légèrement endommagé.
Notes au verso : 1o de la main du XIIIe siècle : De censu capitali. - 2o dela main du XVIe siècle : 1172. - 3o de la main du XVIIe siècle : V, k.
Sceau : un sceau apposé à la charte, annoncé, à savoir : S1 de l'abbaye de Thorn, de cire blanche. Pour une description et une illustration de S1, voir Venner, 'Seals Thorn', 31-33.
Dépenses
a. Franquinet, Inventaire révisé Thorn, 8-10, n° 4, après A (daté de 1172). - b. Habets, Archives Thorn, 9-10, n° 6 (daté de 1172), à a.
Regest
Haas, liste chronologique, 29, no. 35.
Dates
L'usage du style de Noël dans le diocèse de Liège a été supposé, voir Camps, ONB I, XX, et Dillo et Van Synghel, ONB II, XVII. Le terminus ante quem est déterminé par la fin de la cinquième imposition fiscale.
Numéro 6
Arnold Ier, archevêque de Cologne, confirme l'acquisition par l'abbaye de Kloosterrade d'un certain nombre de biens déterminés.
Arnold Ier, archevêque de Cologne, confirme l'acquisition par l'abbaye de Kloosterrade d'un certain nombre de biens déterminés.
Original
A. Maastricht, HCL, n° d'accès 14.D004, archives de l'abbaye de Kloosterrade, inv. n° 677. Quelques pertes de texte dues à l'usure, surtout sur le côté gauche.
Edition
a. Polak et Dijkhof, Oorkondenboek Kloosterrade, 25-28, n° 8, d'après A.
Authenticité
Sur le caractère éventuellement fallacieux de cette charte, voir l'édition de Polak et Dijkhof.
Édition de texte
Pour l'achèvement des passages endommagés, voir l'édition de Polak et Dijkhof.
Numéro 7
Jan, l'administrateur, et le couvent du monastère de Sainte-Marie à Heinsberg font savoir au maître et au couvent de Sint-Gerlach à Houthem qu'ils sont traditionnellement liés l'un à l'autre par la piété et la foi et que, en partie à cause de cela, ils accompliront les services commémoratifs dus aux frères et sœurs de leur communauté, tant clercs que laïcs. Ils s'abstiendront de le faire si les deux monastères y voient une objection ou ont stipulé par écrit que ce serait trop dangereux.
John, prévôt, et le couvent du monastère (de St Mary) à Heinsberg annoncent au magister et au couvent de Sint-Gerlach (à Houthem) qu'ils sont traditionnellement associés et feront les services commémoratifs habituels pour les frères et sœurs, clercs et laïcs, de leur communauté, sauf si les deux ont convenu et consigné par écrit que cela est trop onéreux et dangereux.
Original
[A]. Non disponible.
Copies
[B]. avant 1735, non disponible, mais connu par la section dans C. - C. 1735, Maastricht, RHCL, access no. 14.D003, archives klooster Sint-Gerlach te Houthem, inv. no. 1 (cartularium) = "Privelegien ende register der obligatien en andere erffcontracten des adelijcken cloosters van St. Gerlach", p. 357, sous la section : Copia literarum amplissimi domini Ioannis, prepositi de Heinsbergh, et en marge : Num. 217, sans indication de l'apposition du sceau, à [B].
Edition
Non publié auparavant.
Dates
On suppose que les évêques de Liège sont passés du style de Noël au style pascal vers 1230 et que les institutions religieuses du diocèse ont suivi quelque temps plus tard, voir Camps, ONB I, XXI.Par conséquent, l'utilisation du style pascal a été supposée pour la datation de cette charte.
Numéro 7
Reinwidis of Übach annonce qu'elle a été donnée jadis par ses parents à l'autel de Notre-Dame de Thorn en vertu du droit suivant : ses fils verseront une certaine somme d'argent à cet autel chaque année le 11 novembre, ses filles verseront une somme par l'intermédiaire d'un parent masculin de leur choix ; elles paieront également pour être autorisées à se marier sans la charge ou l'intervention d'un tuteur ; à leur mort, elles fourniront un très bon animal quadrupède de leur propriété pour le droit d'"afliph". S'il n'est pas possible de fournir un quadrupède de leur propriété, ils donneront un vêtement dûment porté. Pour tous ceux qui enfreignent cette charte, l'excommunication est imminente.
Reinwidis d'Übach Déclare qu'elle et ses descendants sont redevables du droit d'accise et de l'inspection à l'abbaye de Thorn.
Original
A. Maastricht, HCL, numéro d'accès 01.187A, archives Vrije Rijksheerlijkheid Thorn, inv. no. 7.
Annotation au verso : 1ode la main du XVIe siècle: Littera certa ( ?) de Vbach Regewidis de curmede et ut sue posteri nubere possent. - 2o de la main du XVIIe siècle: J barré, V. - 2o de la main du XVIIIe siècle : Littera Regewidis quod posteri eius nubere possent.
Sceau : un seul point d'attache, probablement pour le sceau annoncé de l'abbaye de Thorn (LS1).
Dépenses
a. Franquinet, Inventaire révisé Épine, 11, n° 6 (daté du XIIe siècle), d'après A. - b. Habets, Archives Épine, 10, n° 7 (daté du XIIe siècle), d'après a.
Regest
Haas, liste chronologique, 33, no. 50.
Dates
La présente charte n'a pas été datée. Franquinet, suivi par Habets, a daté cette charte du XIIe siècle sans autre argumentation. D'un point de vue paléographique, elle peut être datée de la fin du XIIe siècle ou du début du XIIIe siècle. Le document présente un caractère informel en raison de l'utilisation d'un petit morceau de parchemin découpé de façon oblique, d'une mise en page peu soignée et d'un interlignage irrégulier. En outre, les mots sont éradiqués et superposés. La charte n'est pas rédigée en minuscule diplomatique, comme c'était souvent le cas au XIIe siècle, mais présente un certain nombre de caractéristiques de l'écriture gothique (grattages, d inclinés) avec un caractère quelque peu posé. Ce dernier se reflète également dans l'utilisation de majuscules dans les mots Marie et Martini.
La comparaison de cette écriture avec les chartes limbourgeoises jusqu'à environ 1240 a montré que ce type d'écriture n'apparaît pas avant le tournant du douzième au treizième siècle. Une écriture très similaire a été trouvée dans une charte de l'abbé de Kloosterrade datant de la période du 25 décembre 1201 au 30 avril 1211 (Maastricht, HCL, n° d'accès 14.D004, archives de l'abbaye de Kloosterrade, inv. n° 846) et dans une charte de Lothaire, comte de Hochstaden, concernant des dîmes à Noorbeek et à 's-Gravenvoeren datant de 1204 (Ibidem, n° d'accès 14.D022, archives des Jésuites de Maastricht, inv. n° 55). Il est donc vraisemblable que cette charte date de la fin du XIIe siècle ou du début du XIIIe siècle.
Numéro 7
<Hendrik II, bisschop van Luik, bevestigt de verkoop door Reinbert van Mülfort van zijn goed te Curlo en te Hetzenrath, aan de abdij Kloosterrade voor 166 mark, waarover Gerard van Wassenberg pretendeerde leenrecht te hebben, maar waarvan hij samen met zijn echtgenote Elisabeth en zijn zoon Gerard in ruil voor vijftien mark en de voogdij afstand heeft gedaan ten gunste van de abdij.>
<Hendrik II, bisschop van Luik, bevestigt de verkoop door Reinbert van Mülfort van zijn goed te Curlo en te Hetzenrath, aan de abdij Kloosterrade voor 166 mark, waarover Gerard van Wassenberg pretendeerde leenrecht te hebben, maar waarvan hij samen met zijn echtgenote Elisabeth en zijn zoon Gerard in ruil voor vijftien mark en de voogdij afstand heeft gedaan ten gunste van de abdij.>
Apparemment original
<A>. Maastricht, HCL, toegangsnr. 14.D004, archief abdij Kloosterrade, inv. nr. 782.
Edition
a. Polak et Dijkhof, Oorkondenboek Kloosterrade, 43-46, n° 14, d'après A.
Authenticité
Cette charte est sans aucun doute fallacieuse et a vu le jour quatre ou cinq siècles plus tard, voir l'édition de Polak et Dijkhof.
Édition de texte
L'utilisation fréquente du o supérieur sur u ou v n 'a pas été adoptée.
Numéro 8
Dirk II, seigneur de Valkenburg, a vendu à l'administrateur et au monastère de Sint-Gerlach à Houthem sa forêt de Vorbusde, située dans son fief de Houthem, et a fait don d'une partie du prix d'achat au monastère.
Dirk II, seigneur de Valkenburg,a venduà la prévôté et au monastère de Sint-Gerlach (à Houthem) sa forêt Vorbusde, situéedans l'allodium de Houthem, et a fait don d'une partie du prix d'achat au monastère.
Original
A. Maastricht, RHCL, n° d'accès 14.D003, archives monastère Sint-Gerlach à Houthem, n° d'inv. 40, n° de registre 7.
Notes au verso : 1° par une main du XIIIe siècle : Littera de silva monasterii.- 2° par une main du dernier quart du XIVe siècle : A j. - 3° par une main du XVIIe siècle : 1241.- 4° d'une main du XVIIIe siècle : Num. 62.
Sceau : deux sceaux joints, annoncés, à savoir : S2 de Dirk II, seigneur de Valkenburg, de cire verte, endommagé, avec CS2, endommagé. - S4 de Gozewijn Dukere, en cire brun clair, endommagé ; et deux pièces jointes aux sceaux annoncés d'Alard de Haasdal, chevalier, et d'Adam de Borgharen, chevalier, (LS1) et (LS3). Pour une description et une illustration de S2, CS2 et S4, voir Venner, "Seals monastery Sint-Gerlach", respectivement 157 et 160.
Copies
[B]. avant 1506, copie authentique, non disponible, mais connue par [C], après A. - [C]. 1506, non disponible, mais connu par F, registre du monastère de Sint-Gerlach à Houthem, qui donne par erreur la date du 13 mars 1241, à [B]. - D]. avant le 6 mai 1594, non disponible, mais connu par [E], transcription authentique par le monastère de Sint-Gerlach à Houthem au profit du Conseil du Brabant, probablement à [B]. - [E]. 6 mai 1594, non disponible, mais connu par F, charte de Philippe II, roi d'Espagne, dans laquelle la charte ci-dessous est inscrite, à [D]. - F. 1735, Maastricht, RHCL, access no. 14.D003, archief klooster Sint-Gerlach te Houthem, inv. no. 1 (cartularium) ="Privelegien ende register der obligatien en andere erfffcontracten des adelijcken cloosters van St. Gerlach", p. 100-104, sous le titre : Confirmatio donationis piscature et venationis de anno 1594, et en marge : Num. 62, à [E].
Edition
a. Franquinet, Inventaire raisonné St. Gerlach, IV, 9-10, no. 6 (daté de 1241 mars), d'après A..
Références
Haas, Inventaire Sint-Gerlach, 69-70, reg. no. 7 (daté de 1241 mars). - Idem, Liste chronologique, 43, n° de registre 84 (daté de 1241 mars).
Dates
L'utilisation du style pascal dans le diocèse de Liège a été supposée, voir Camps, ONB I, XXI, et Dillo et Van Synghel, ONB II, XVII. Comme le mois de mars de l'année pascale 1241 s'étend du 1er au 30 mars, et que le 31 mars tombe en 1242, les deux datations 1-30 mars 1241 et 31 mars 1242 sont possibles.
Edition de texte
La distinction entre c et t n'est pas clairement visible.
Numéro 8
Hildegonde, abbesse, et le couvent de l'abbaye de Thorn, avec l'accord de leurs confrères chanoines et les ministériels, pour lutter contre les usuriers, ont trouvé l'arrangement suivant pour payer leurs grosses dettes causées par les incendies, les tempêtes et les vols et ceci pour une période de huit ans. Pour le remboursement des dettes, les revenus des fermes de Baarle et de Gilze seront réservés dîmes incluses. Sont exceptées, les dépendances, ainsi que les dîmes de Hemert et d'Avezaath. Pour les distributions aux moniales, sont attribués : les fermes de Thorn (à l'exclusion de la petite dîme de Thorn), Neer et Eisden, les accises et la gestion d'Oeteren, les champs d'Übach avec la dîme, les biens de Bergeijk et l'île en face de Wessem ; les droits féodaux et le droit de mainmorte des cours de Neer et d'Eisden. Attribution à l'abbesse : la petite dîme de Thorn (sans les dîmes des dépendances), les dépendances et les droits féodaux et le droit de mainmorte des fermes de Baarle et Gilze, la ferme d'Oeteren sans les accises et gestion, la ferme de Grathem.
Hildegonde, abbesse, et le couvent de l'abbaye de Thorn destinent pour une période de huit ans les revenus d'un certain nombre de biens, dont les cours avec les dîmes de Baarle et de Gilze et les dîmes de Hemert et d'Avezaath, à l'acquittement des dettes et ils se répartissent l'administration des biens.
Original
A. Maastricht, HCL, numéro d'accès 01.187A, archives Vrije Rijksheerlijkheid Thorn, inv. no. 13.
Edition
a. Dillo et Van Synghel, ONB II, 217-219, no. 973, d'après A.
Numéro 8
Henri II, évêque de Liège, confirme la donation par Adelheid, épouse de Reinier van Beek, de l'église de Spaubeek avec la totalité de la dîme et les dos et deux fermes de douze acres à l'abbaye de Kloosterrade.
Henri II, évêque de Liège, confirme la donation par Adelheid, épouse de Reinier van Beek, de l'église de Spaubeek avec la totalité de la dîme et les dos et deux fermes de douze acres à l'abbaye de Kloosterrade.
Original
A. Maastricht, HCL, n° d'accès 14.D004, archives de l'abbaye de Kloosterrade, inv. n° 817.
Edition
a. Polak et Dijkhof, Oorkondenboek Kloosterrade, 47-49, n° 16, d'après A.
Datation et authenticité
Pour la datation et l'éventuelle fausseté de cette charte, voir l'édition de Polak et Dijkhof.
Numéro 9
Les échevins de Maastricht annoncent l'accord concernant le litige sur les biens du chevalier Godefroy de Heer, entre d'une part l'administrateur et l'ensemble du couvent de Sint-Gerlach à Houthem et d'autre part Wolter van Mesch, citoyen de Maastricht, Jutta et Mathilde, petites-filles de Godefroy de Heer, et leur tuteur Leonius. Les parties sont convenues, en présence des échevins de Maastricht, du bourgmestre et des échevins de Heer et des parents et amis de Jutta et Mathilde, que l'administrateur et le couvent de Sint-Gerlach recevraient en propriété hériditaire, sur les biens litigieux, cinq hectares de terre arable, appartenant au Hof van Heer. Wolter van Mesch, tuteur de Leonius, et Mathilde, mère de Jutta et Mathilde, ont renoncé auxdits cinq hectares de terre arableen faveur de l'administrateur et du couvent. L'administrateur et le couvent renoncent à leur tour, en faveur de Wolter, Jutta et Mathilde, à tous les autres biens de Godefroy de Heer, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de Maastricht.
Les échevins de Maastricht certifient concernant le litige sur les biens de Godfried van Heer, chevalier, entre le prévôt et le couvent de Sint-Gerlach (à Houthem) d'une part et Wolter van Mesch, citoyen de Maastricht, Jutta et Mathilde, filles d'Adam, fils de Godfried van Heer, et leur tuteur Leonius, d'autre part, que devant eux, le bourgmestre et les échevins de Heer et les parents et amis de Jutta et Mathilde ont convenu que la prévôté et le couvent de Sint-Gerlach auront des biens litigieux cinq bunder de terre arable, dépendant de la cour de Heer, selon le droit héréditaire. Wolter, Leonius et Mathilde, mère de Jutta et Mathilde, ont renoncé auxdits cinq acres au profit du prévôt et du couvent, et le prévôt et le couvent ont à leur tour renoncé au profit de Wolter, Jutta et Mathilde à tous les autres biens de Godefroy de Heer, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de Maastricht.
Original
A. Maastricht, RHCL, n° d'accès 14.D003, archives monastère Sint-Gerlach à Houthem, n° d'inv. 34, n° de registre 8. Ligné.
Notes au verso : 1o d'une main du XIIIe siècle : Littera de Heer. - 2o par une main du dernier quart du XIVième siècle : X. - 3o par une main du XVIIième siècle : 1253. - 4o d'une main du XVIIIième siècle : Litere Godefridi de 5 bonnariis in Here, num. 75.
Scellés : quatre scellés suspendus, doublement percés, annoncés, à savoir : S1 de Godfried Dives, échevin de Maastricht, de cire blanche, endommagé. - S2 de Manegold, échevin de Maastricht, de cire blanche, endommagé. - S3 de Godfried, fils de Lady Osa, échevin de Maastricht, de cire blanche, abîmée. - S4 de Boudewijn de Molendino, échevin de Maastricht, en cire blanche, endommagée. Pour une description de S1, S2, S3 et S4, voir Venner, " Seals convent Sint-Gerlach", 160-162.
Copie
B. 1735, Maastricht, RHCL, access no. 14.D003, archief klooster Sint-Gerlach te Houthem, inv. no. 1 (cartularium) = Privelegien ende register der obligatien en andere erffcontracten des adelijcken cloosters van St. Gerlach, p. 121-122, sous le titre : Litere Godefridi de 5 bonnariis terre arabilis de Lord hereditarie possidendis, et en marge : Num. 75, donnant quatre lieux de scellement, d'après A.
Dépenses
a. Franquinet, Inventaire raisonné St. Gerlach, IV, 10-12, no. 7 (daté avril 1253), d'après A. - b. Nève, Les chartes d'échevins du treizième siècle, 3-4, no. 1253.04.00 (avec traduction), (datées avril 1253), d'après A.
Références
Haas, Inventaire Saint Gerlach, 70, n° de registre 8. (daté d'avril 1253). - Idem, Liste chronologique, 48, reg. n° 101 (daté d'avril 1253).
Dates
L'utilisation du style pascal dans le diocèse de Liège a été supposée, voir Camps, ONB I, XXI, et Dillo et Van Synghel, ONB II, XVII. Comme l'année pascale 1253 s'étend du 18 mars 1253 au 10 avril 1254, les deux datations 18-30 avril 1253 et 1-9 avril 1254 sont possibles.
Origine
L'écriture de la présente charte présente des similitudes avec celle de la charte de Dirk II, seigneur de Valkenburg, datée de 1254.07.05, ainsi qu'avec celle qui, quatre ans plus tard, a frappé deux chartes pour le monastère Sint-Gerlach, voir infra nos. 10, 13 et 14. Ces originaux présentent également la même mise en page : le scribe n'a pas écrit le texte de la charte sur l'anneau de la ligne appliquée, mais bien au-dessus de ces lignes.
Numéro 9
Henri IV, duc de Limbourg et comte de Berg, annonce que l'abbesse et le couvent de l'abbaye de Thorn ont cédé à Jan, clerc de Körrenzig et chanoine de Liège, une ferme située à Drinhausen. Jan a payé cette ferme, ce qui lui permet d'en disposer librement tant qu'il vivra. Après sa mort, ses biens écherront à Thorn, exempts d'impôts.
Henri IV, duc de Limbourg et comte de Berg, annonce que l'abbesse et le couvent de Thorn ont cédé à Jan, religieux de Körrenzig et chanoine de Liège, pour la durée de sa vie, une ferme à Drinhausen.
Original
A. Maastricht, HCL, numéro d'accès 01.187A, archives Vrije Rijksheerlijkheid Thorn, inv. no. 14.
Notes au verso : 1ode la main du 13e siècle: De curte de Drinhusen. - 2o de la main du XVIe siècle : Donatio, 1235. - 3o de la main du XVIIe siècle : J, V.
Sceau : un sceau pendant, apposé et annoncé, à savoir : S1 d'Henri IV, duc de Limbourg et comte de Berg, de cire blanche, endommagé ; avec contre-sceau endommagé CS1. Pour une description et une illustration de S1 et CS1, voir Venner, 'Seals Thorn', 38-39.
Copie
B. première moitié du XVe siècle, Maastricht, HCL, n° d'accès 01.187B, archives Royaume libre de Thorn, inv. n° 1628 (anciennement cartularium n° 1) = Cartularium abbatiae imperialis Thorensis, 966-1600, p. 97 (ancien fol. 53r), sous la rubrique : E, De censu in Bergheyke, d'après A.
Dépenses
a. Franquinet, Inventaire révisé Thorn, 13-14, n° 8 (daté de 1235 décembre), à B. - b. Habets, Archives Thorn, 13-14, n° 14 (daté de 1235 décembre), à A.
Regest
Haas, Liste chronologique, 43, n° 83 (daté de 1235 décembre).
Dates
On suppose que les évêques de Liège sont passés du style de Noël au style de Pâques vers 1230 et que les institutions religieuses du diocèse de Liège n'ont suivi que plus tard, voir Camps, ONB I, XXI. Par conséquent, la datation de la présente charte supposel'utilisation du style de Noël. Il n'est pas évident que cette charte ait vu le jour dans le voisinage du chancelier, le duc de Limbourg, puisque Polak et Dijkhof, Oorkondenboek Kloosterrade, XVI-XVII, affirment qu'il n'y a pas de preuve de l'existence d'une chancellerie ducale à cette époque. Pour les chartes de la période 1200-1230, ils ont supposé l'utilisation du style de Noël dans les chartes ducales. Si la présente charte provient bien de l'entourage du duc de Limbourg et qu'elle est datée d'après le style pascal, elle doit dater de la période allant du 1er au 31 décembre 1235.
Numéro 9
Arnold Ier, archevêque de Cologne, confirme l'abbaye de Kloosterrade dans la possession de biens à Bornheim, transférés par Jan de Bornheim, à Ameln, de biens achetés à l'abbé Folmer de Lonnig et à d'autres, et de biens à Niedermerz donnés par Werner Rufus de Niedermerz.
Arnold Ier, archevêque de Cologne, confirme l'abbaye de Kloosterrade dans la possession de biens à Bornheim, transférés par Jan de Bornheim, à Ameln, de biens achetés à l'abbé Folmer de Lonnig et à d'autres, et de biens à Niedermerz donnés par Werner Rufus de Niedermerz.
Original
A. Maastricht, HCL, n° d'accès 14.D004, archives de l'abbaye de Kloosterrade, inv. n° 778.
Edition
a. Polak et Dijkhof, Oorkondenboek Kloosterrade, 49-51, n° 17, d'après A.
Datation et authenticité
Pour la datation et l'éventuelle fausseté de cette charte, voir l'édition de Polak et Dijkhof.
Numéro 10
Dirk II, seigneur de Valkenburg, donne à l'administrateur et au couvent du monastère Sint-Gerlach à Houthem neuf arpents de terre à Hatersbruc et quatre arpents dans son fief à Houthem, ainsi qu'une cession de quinze shillings de Liège. Le monastère lui devait ce paiement en raison d'un don antérieur de quatre marks. Dirk stipule également que le monastère est tenu d'allouer chaque année un mark de ces dons pour le service commémoratif de l'anniversaire du décès de son épouse Berta et trois marks pour la célébration perpétuelle d'une messe quotidienne pour les défunts.
Dirk II, seigneur de Valkenburg, fait don au prévôt et au couvent de Sint-Gerlach de neuf bunder de terre à Hatersbruc, de quatre dans son allodium à Houthem et d'une taxe liégeoise de quinze shillings que le couvent lui doit pour une donation antérieure de quatre marks. Il stipula également que le monastère était tenu d'allouer chaque année un mark de cette somme pour la pitance à l'anniversaire annuel de son épouse Berta et trois marks pour la célébration perpétuelle d'une messe quotidienne à l'intention de la défunte.
Original
A. Maastricht, RHCL, n° d'accès 14.D003, archives monastère Sint-Gerlach à Houthem, n° d'inv. 152, n° de registre 9. Ligné.
Notes au verso : 1° d'une main du dernier quart du XIVe siècle : Littera de IX bonuaria terre et de IIII bonuaria etcetera. - 2° par une main du dernier quart du XIVe siècle : L j. - 3° par une main du XVIIe siècle : 1254. - 4° par une main du 18ème siècle : Num. 70.
Sceau : trois sceaux apposés pendants, doublement percés, annoncés, à savoir : S1 de Dirk II, seigneur de Valkenburg, de cire brune, endommagé, avec CS1, endommagé. - S2 d'Engelbert (de Valkenburg), archidiacre de Liège, de cire verte, endommagé. - S3 d'Alard de Haasdal, chevalier, en cire brune, sans défaut ; et deux montures, probablement pour les sceaux annoncés de Gozewijn Dukere, chevalier, et Adam de Borgharen, chevalier, (SD4 et SD5). Pour une description et une illustration de S1, S2 et S3, voir Venner, "Seals monastery Sint-Gerlach", respectivement 158, 150-151 et 160.
Copie
B. 1736, Maastricht, RHCL, access no. 14.D003, archief klooster Sint-Gerlach te Houthem, inv. no. 1 (cartularium) = Privelegien ende register der obligatien en andere erffcontracten des adelijcken cloosters van St. Gerlach, p. 115-116, sous le titre : Littere Theodorici, domini de Valckenburgh, de novem bonnariis terre et quatuor (corrigé d'après d'autres lettres) iacentibus in Hatersbruc et in Holtheijm, et en marge : Num. 70, indiquant cinq lieux de scellement, à A.
Edition
a. Gerlach, IV, 12-13, no. 8, d'après A.
Références
Haas, Inventaire Saint Gerlach, 70-71, reg. nr. 9. - Idem, Liste chronologique, 48, reg. nr. 102.
Origine
La main du scribe de la présente charte ressemble à celle d'une charte échevinale de Maastricht de 1254 concernant un litige impliquant le prévôt et le couvent de Sint-Gerlach , ainsi qu'à celle qui, quatre ans plus tard, a frappé deux chartes pour le monastère Sint-Gerlach, voir infra nos 9, 13 et 14. Ces originaux présentent également une mise en forme caractéristique identique : le scribe a écrit le texte de la charte non pas sur l'anneau de ligne appliqué, mais bien au-dessus de ces lignes.
Edition de texte
La distinction entre c et t n'est pas clairement visible.
Numéro 10
Hildegonde, abbesse, et le chapitre de Notre-Dame de Thorn transfèrent à l'unanimité la dîme de Hemert et les revenus d'Avezaath en bail perpétuel à l'abbé et au couvent de l'abbaye Saint-Paul d'Utrecht, moyennant une rente annuelle, à remettre le 1er mai dans l'église de Thorn. En outre, l'abbé reçoit de l'abbesse de Thorn l'église de Hemert avec la dîme, les biens et les autres revenus qui appartiennent maintenant au presbytère.
Hildegonde, abbesse, et le chapitre de Notre-Dame de Thorn donnent à l'abbé et au couvent de l'abbaye Saint-Paul d'Utrecht la dîme de Hemert et les revenus d'Avezaath contre une rente perpétuelle annuelle de six marks de Cologne et stipulent que l'abbé de l'abbaye Saint-Paul sera propriétaire des revenus du personnat après la mort du curé de Hemert.
Original
[A]. Non disponible, mais connu de B.
Copie
B. 1269 25 mars, Maastricht, HCL, n° d'accès 01.187A, archive Vrije Rijksheerlijkheid Thorn, inv. n° 16, vidimus par Amelis, doyen, et Steven, doyen de l'église Saint-Pierre d'Utrecht, à [A].
Edition
a. Heeringa, OSU II, 312-313, n° 909, d'après B.
Cohérence
Pour le vidimus du doyen et du doyen de l'église Saint-Pierre d'Utrecht daté du 25 mars 1269, voir Collection Thorn, n° 29.
Numéro 10
<Hendrik II, bisschop van Luik, bevestigt de overbrenging van de kloosterzusters vanuit de abdij Kloosterrade en vanuit Scharn naar Sinnich, de dotatie van een nieuw vrouwenconvent aldaar met goederen die evenwel eigendom van de abdij blijven, alsmede de onderhorigheid van dat convent aan de abdij.>
<Hendrik II, bisschop van Luik, bevestigt de overbrenging van de kloosterzusters vanuit de abdij Kloosterrade en vanuit Scharn naar Sinnich, de dotatie van een nieuw vrouwenconvent aldaar met goederen die evenwel eigendom van de abdij blijven, alsmede de onderhorigheid van dat convent aan de abdij.>
Apparemment original
<A>. Maastricht, HCL, toegangsnr. 14.D004, archief abdij Kloosterrade, inv. nr. 1700.
Edition
a. Polak et Dijkhof, Oorkondenboek Kloosterrade, 56-60, n° 20, d'après A.
Authenticité
Cette charte est sans aucun doute fallacieuse et a vu le jour quatre ou cinq siècles plus tard, voir l'édition de Polak et Dijkhof.
Édition de texte
L'utilisation fréquente du o supérieur sur u ou v n 'a pas été adoptée .
Numéro 11
Wolter, Supérieur des Frères Mineurs à Maastricht, promulgue une charte concernant un legs du Chevalier Gérard de Scherwier au Chevalier Adam de Nuth concernant le paiement de 30 marks provenant de biens acquis illégalement.
Wolter, gardian (des frères mineurs) à Maastricht, crée une charte concernant les biens acquis illégalement par Gérard van Scherwier, chevalier, à l'occasion de sa donation de 30 marks que Adam van Nuth, chevalier, lui devait. (Deperditum)
Original
Non disponible.
Copie
Non disponible.
Notice
Cette charte est connue par la dispositio d'une charte de Gérard de Scherwier, chevalier, voir infra nr. 12, où la présente charte est mentionnée . sub tali forma quod si bona mea iniuste acquisita, que plenius invenientur in litera quam Wolterus, gardianus Traiectensis, super ordinationem mee legationis conscripsit de triginta marcis quasAdam, miles, de Nutte debet mihi, persolvi enim poterunt de proventibus fructuum terre prenominate, persolvuntur de anno in annum quoadusque secundum tenorem dicte litere competenter fuerint persoluta.
Edition
Non publié auparavant.
Numéro 11
Hildegonde, abbesse, et le couvent de l'abbaye de Thorn, craignant des taux d'intérêt accablants, ont décidé à l'unanimité de vendre à Godfried, seigneur de Breda, la somme d'argent qu'ils perçoivent chaque année au début du mois d'octobre, provenant de l'argent des fermes de Baarle et de Gilze. Si Godefroi ne reçoit pas les revenus au moment convenu, il recevra leurs gages et réclamera la compensation conformément au jugement des échevins. Robert, évêque de Liège, et Henri, duc de Lorraine et de Brabant, approuvent cette vente par une charte.
Hildegonde, abbesse, et le couvent de l'abbaye de Thorn, avec la permission de l'évêque de Liège et du duc de Brabant, vendent à Godefroi IV, seigneur de Breda, cinq marks de Cologne sur les cijns dus annuellement à l'abbaye par les usagers des terres des cours de Baarle et de Gilze.
Original
A. Maastricht, HCL, numéro d'accès 01.187B, archives Vrije Rijksheerlijkheid Thorn, inv. prél. no. 2218.
Edition
a. Dillo et Van Synghel, ONB II, 262-264, no. 995, d'après A.
Numéro 11
Henri II, évêque de Liège, confirme la donation de l'église de Lommersum avec l'ensemble des dos, familia et dîmes par les descendants de Jutta, épouse du duc Walram II de Limbourg, à l'abbaye de Kloosterrade, église qui avait été transférée à l'abbaye par Jutta lors de son entrée dans les ordres.
Henri II, évêque de Liège, confirme la donation de l'église de Lommersum avec l'ensemble des dos, familia et dîmes par les descendants de Jutta, épouse du duc Walram II de Limbourg, à l'abbaye de Kloosterrade, église qui avait été transférée à l'abbaye par Jutta lors de son entrée dans les ordres.
Original
A. Maastricht, HCL, n° d'accès 14.D004, archives de l'abbaye de Kloosterrade, inv. n° 802, 1.
Edition
a. Polak et Dijkhof, Oorkondenboek Kloosterrade, 60-63, n° 21, d'après A.
Datation et authenticité
Pour la datation et l'éventuelle fausseté de cette charte, voir l'édition de Polak et Dijkhof.
Numéro 12
Le chevalier Gerard van Scherwier a fait don au couvent Sint-Gerlach de Houthem d'une demi-ferme de terres arables provenant de sa propriété franche entre Swier et Laar. Ce don est fait à la condition qu'une dette de 30 marks soit remboursée. Après le remboursement, le couvent Sint-Gerlach sera propriétaire de la moitié de la ferme sans être dérangé, à condition que le couvent organise un service commémoratif perpétuel le jour anniversaire de sa mort, de celle de sa femme Agnès et de ses parents, qu'il célèbre des messes et qu'il paie une cotisation pour le vin.
Gerard van Scherwier, chevalier, fait don au monastère Sint-Gerlach (à Houthem) d'une demi-ferme de terre arable de son allodium entre Swier et Laar à condition qu'une dette de 30 marks soit remboursée à partir de celle-ci et que le monastère lui rende des visites annuelles perpétuelles, ainsi qu'à sa femme Agnès et à ses parents, célèbre des messes et paie une pitance.
Original
[A]. Non disponible, selon B scellé avec deux sceaux.
Copie
B. 1735, Maastricht, RHCL, access no. 14.D003, archief klooster Sint-Gerlach te Houthem, inv. no. 1 (cartularium) = Privelegien ende register der obligatien en andere erffcontracten des adelijcken cloosters van St. Gerlach, p. 188-189, no. 126, sous le titre : Anniversarium Gerardi de Scherwire, et en marge : Num. 126, indiquant deux lieux de scellement, à [A].
Edition
Non publié auparavant.
Cohérence
Cette charte mentionne une charte de Wolter, gardian des frères mineurs de Maastricht, concernant les biens acquis illicitement par Gérard van Scherwier, chevalier : si bona mea iniuste acquisita, que plenius invenientur in litera quam Wolterus, gardianus Traiectensis, super ordinationem mee legationis conscripsit. Pour ce deperditum, voir infra n° 11.
Numéro 12
Hildegonde, abbesse, et le couvent de l'abbaye de Thorn font un partage bilatéral des biens et des revenus à Thorn, Bocholt, Baexem, Cobbenhese, Neer, Avezaath, Hemert, Eisden, Bergeijk, Übach, Wessem, Leveroy, Dasselre, Beersel, Rode, Ell, Haler, Oeteren, Gilze, Baarle et Grathem.
Hildegonde, abbesse, et le couvent de l'abbaye de Thorn font un partage mutuel des biens et des revenus à Thorn, Bocholt, Baexem, Cobbenhese, Neer, Avezaath, Hemert, Eisden, Bergeijk, Übach, Wessem, Leveroy, Dasselre, Beersel, Rode, Ell, Haler, Oeteren, Gilze, Baarle et Grathem.
Original
A. Maastricht, HCL, numéro d'accès 01.187A, archives Vrije Rijksheerlijkheid Thorn, inv. no. 20.
Edition
a. Dillo et Van Synghel, ONB II, 264-266, no. 996, d'après A.
Numéro 12
Frédéric II, archevêque de Cologne, confirme la donation à l'abbaye de Kloosterrade de l'église de Lommersum avec l'ensemble des dos, familia et dîmes par les descendants de Jutta, épouse du duc Walram II de Limbourg, église qui avait été transférée à l'abbaye par Jutta lors de son entrée ; à la suite de l'archevêque Arnold Ier, il confirme également la possession par l'abbaye de plusieurs biens nommés.
Frédéric II, archevêque de Cologne, confirme la donation à l'abbaye de Kloosterrade de l'église de Lommersum avec l'ensemble des "dos", "familia" et dîmes par les descendants de Jutta, épouse du duc Walram II de Limbourg, église qui avait été transférée à l'abbaye par Jutta lors de son entrée ; à la suite de l'archevêque Arnold Ier, il confirme également la possession par l'abbaye de plusieurs biens nommés.
Original
A. Maastricht, HCL, n° d'accès 14.D004, archives de l'abbaye de Kloosterrade, inv. n° 802, 2.
Edition
a. Polak et Dijkhof, Oorkondenboek Kloosterrade, 73-76, n° 29, d'après A.
Datation et authenticité
Pour la datation et l'éventuelle fausseté de cette charte, voir l'édition de Polak et Dijkhof.
Edition de texte
Certains mots de la ligne de date se sont retrouvés sous le sceau collé. Pour le supplément, voir l'édition de Polak et Dijkhof.
Numéro 13
Jan, administrateur, et le couvent du monastère Sint-Gerlach à Houthem annoncent que le couvent fait don à l'administrateur des biens destinés au réfectoire et des revenus qui découlent des régals que l'administrateur accorde annuellement lors des cérémonies d'anniversaire et qui proviennent de la ferme du couvent au profit de tout le couvent. L'administrateur cède à son tour les biens de Heek sous Klimmen au couvent.
Jean, prévôt, et le couvent du monastère Sint-Gerlach (à Houthem) annoncent que le couvent fait don au prévôt des biens destinés au réfectoire et du revenu des pitances que le prévôt accorde lors des anniversaires à partir de la ferme abbatiale, au profit de l'ensemble du couvent. Le prévôt attribue à son tour au couvent les biens situés à Heek sous Klimmen.
Original
A. Maastricht, RHCL, n° d'accès 14.D003, archives monastère Sint-Gerlach à Houthem, n° d'inv. 52, n° de registre 10. Ligné.
Notes sur le revers : 1o d' une main du XVIIième siècle : De Heick, 1257. - 2o d'une main du XVIIIième siècle : Num . 79, 1257.
Scellement : deux points d'attache dont seules deux entailles dans le pli sont visibles, vraisemblablement pour les scellés annoncés des chartes (LS1 et LS2).
Copie
B. 1735, Maastricht, RHCL, access no. 14.D003, archief klooster Sint-Gerlach te Houthem, inv. no. 1 (cartularium) = Privelegien ende register der obligatien en andere erffcontracten des adelijcken cloosters van St. Gerlach, p. 125-126, sous le titre : Divisio redituum inter prepositum et conventum ecclesie sancti Gerlaci, et en marge : Num. 79, indiquant deux points de scellement, à A.
Edition
a. Franquinet, Inventaire raisonné St. Gerlach, IV, 13-14, no. 9 (daté de 1257 février), d'après A..
Références
Haas, Inventaire Saint Gerlach, 71, registre n° 10 (daté de 1257 février). - Idem, Liste chronologique, 50-51, registre n° 109 (daté de 1257 février).
Dates
L'utilisation du style pascal dans le diocèse de Liège a été supposée, voir Camps, ONB I, XXI, et Dillo et Van Synghel, ONB II, XVII.
Origine
Cette charte a été rédigée par la même main qui, quelques mois plus tard, a mondé la charte d'Adam d'Amby au profit du monastère Sint-Gerlach, voir infra n° 14. Cette main est également très proche de celle du scribe qui, en 1254, a rédigé une charte pour le seigneur de Valkenburg et une charte échevinale de Maastricht concernant un litige impliquant le prévôt et le couvent de Sint-Gerlach , 9, 10, 13 et 14. Ces originaux présentent également la même mise en forme caractéristique : le scribe a écrit le texte de la charte non pas sur les règles prédessinées, mais bien au-dessus de ces lignes.
Edition de texte
La distinction entre c et t n'est pas clairement visible.
Numéro 13
Elisabeth, moniale de l'abbaye de Thorn, saine de corps et d'esprit, lègue à l'abbaye de Thorn, sous réserve de son usufruit, tous ses biens, revenus et possessions à Wessem, Thorn, Ittervoort, Grathem et Heeze, qu'elle a légalement acquis par achat et qui appartiennent à l'église de Thorn, et dont une somme annuelle est remise au desservant de l'autel de Sainte-Catherine dans la crypte de l'église de Thorn. Le reste des revenus est destiné à l'abbesse, au couvent et aux chanoines, avec l'obligation de distribuer une somme aux pauvres à l'occasion de l'anniversaire d'Elisabeth. En outre, l'abbesse, le couvent et les chanoines sont autorisés à partager équitablement une somme provenant de l'achat d'un terrain à côté de Horn.
Elisabeth, religieuse du couventde Thorn, lègue, sous réserve de son usufruit, à l'église de Thorn et à l'autel de Notre-Dame tous ses biens, ses fiefs et le revenu des accises achetées à Wessem, Thorn, Heeze et sur les moulins d'Ittervoort et de Grathem. Sur ce montant, huit livres de Louvain sont annuellement destinées au prêtre de l'autel de Sainte-Catherine dans l'église de Thorn ; le reste est attribué à l'abbesse, au couvent et aux chanoines avec l'obligation de distribuer douze sous liégeois aux pauvres à l'occasion de son anniversaire annuel. En outre, Elisabeth lègue après sa mort six marks de Liège que Hildegonde et son mari Cono lui doivent pourl'achat d'une terre dans le territoire adjacent à Horn, à partager également entre l'abbesse, le couvent et les chanoines.
Original
A. Maastricht, HCL, numéro d'accès 01.187A, archives Vrije Rijksheerlijkheid Thorn, inv. no. 23.
Edition
a. Camps, ONB I, 324-325, n° 245, d'après A.
Cohérence
La présente charte est la préface de celle de N. de Maceriis, chanoine du chapitre de Saint-Jean à Liège et officiant de Liège, datée de 1252.04.08 (voir Collection Thorn, n° 14). Ces chartes ne présentent aucun lien de parenté entre les scribes.
Numéro 13
Alexandre, prévôt du chapitre de Saint-Lambert à Liège et archidiacre, informe les chanoines de ce chapitre, résidant à Visé, qu'Erpo, abbé de Kloosterrade, a acquis la terre pour laquelle Udo de Visé et ses héritiers étaient redevables à l'église de Saint-Pierre de Warsage de l'accise, auprès de Hendrik van Dongelberg, curé de cette église, moyennant le paiement du montant de l'accise annuelle à chaque élévation d'un nouvel abbé.
Alexandre, prévôt du chapitre de Saint-Lambert à Liège et archidiacre, informe les chanoines de ce chapitre, résidant à Visé, qu'Erpo, abbé de Kloosterrade, a acquis la terre pour laquelle Udo de Visé et ses héritiers étaient redevables à l'église de Saint-Pierre de Warsage de l'accise, auprès de Hendrik van Dongelberg, curé de cette église, moyennant le paiement du montant de l'accise annuelle à chaque élévation d'un nouvel abbé.
Originaux
A1. Maastricht, HCL, n° d'accès 14.D004, archives de l'abbaye de Kloosterrade, inv. n° 823, chirographe, destiné à l'abbaye vu le lieu de découverte.
[A2]. Non disponible, chirographe, destiné à la partie adverse.
Edition
a. Polak et Dijkhof, Oorkondenboek Kloosterrade, 80-81, n° 33, d'après A.
Datation et authenticité
Pour la datation et l'éventuelle fausseté de cette charte, voir l'édition de Polak et Dijkhof.
Numéro 14
Adam van Amby, chevalier, transfère avec le consentement de ses enfants Jan, Waltelm, Agnes et Catharina une ferme sur le territoire de Borgharen au directeur et au couvent du monastère de Sint-Gerlach à Houthem. Le chevalier Adam a également stipulé que ses descendants, qui maintiendraient cette ferme en usage après le transfert et paieraient des cijns sur celle-ci, seraient en plus redevables d'une rente annuelle de deux marks colonais. Ils devront s'en acquitter lors du service commémoratif organisé le jour anniversaire de sa mort. Si ses descendants manquent à leurs obligations, l'administrateur et le couvent pourront prendre possession des terres arables jusqu'à ce qu'ils aient été indemnisés pour le préjudice subi. Dirk II, seigneur de Valkenburg, en assurera le suivi au profit de l'administrateur et du couvent.
Adam van Amby, chevalier, avec le consentement de ses enfants Jan, Waltelm, Agnes et Catharina, transmet une ferme de terre arable dans le territoire de Borgharen au prévôt et au couvent du monastère Sint-Gerlach (à Houthem), et stipule que ses descendants qui détiendront cette ferme après sa mort par droit de cession seront chargés du paiement d'une rente annuelle de deux marks de Cologne à son anniversaire. S'ils manquent à cette obligation, le prévôt et le couvent pourront prendre possession de la terre et Dirk II, seigneur de Valkenburg, la conservera.
Original
A. Maastricht, RHCL, n° d'accès 14.D003, archives monastère Sint-Gerlach à Houthem, n° d'inv. 153, n° de registre 11. Ligné.
Notes au verso : 1° par une main du XIIIième siècle : Bona de Haren. - 2° d'une main du dernier quart du XIVe siècle : M . - 3° de la main du XVIe siècle probablement : [***] sanctiGerlaci, 1258.
Sceau : deux sceaux doublement percés, pendants, annoncés, à savoir : S2 d'Engelbert (de Valkenburg), archidiacre de Liège, de cire blanche, endommagé. - S3 d'Alard de Haasdal, chevalier, de cire blanche, endommagé ; et deux points d'attache, vraisemblablement pour les sceaux annoncés de Dirk II, seigneur de Valkenburg, et Adam de Borgharen, chevalier, (LS1 et LS4). Pour une description et une illustration de S2 et S3, voir Venner, " Seals monastery Sint-Gerlach", respectivement 150-151 et 160.
Copie
B. 1735, Maastricht, RHCL, access no. 14.D003, archief klooster Sint-Gerlach te Houthem, inv. no. 1 (cartularium) = Privelegien ende register der obligatien en andere erffcontracten des adelijcken cloosters van St. Gerlach, p. 128-129, sous le titre : Donatio Ade de Ambiie, militis, de uno manso terre arabilis in territorio de Haren, et en marge : Num. 82, indiquant quatre points de scellement, à A.
Edition
a. Gerlach, IV, 14-16, no. 10, d'après A.
Références
Haas, Inventaire Saint Gerlach, 71, reg. no. 11. - Idem, Liste chronologique, 51, reg. no. 112.
Dates
L'utilisation du style pascal dans le diocèse de Liège a été supposée, voir Camps, ONB I, XXI, et Dillo et Van Synghel, ONB II, XVII.
Origine
Cette charte a été rédigée par la même main qui, quelques mois plus tôt, a mondé la charte du prévôt et du couvent du monastère Sint-Gerlach , voir infra n° 13. Cette main est également très proche de la main du scribe qui, en 1254, a rédigé une charte pour le seigneur de Valkenburg et une charte échevinale de Maastricht concernant un litige impliquant le prévôt et le couvent de Sint-Gerlach , voir infra n° 9, 10, 13 et 14. Ces originaux présentent également la même mise en forme caractéristique identique : le scribe n'a pas écrit le texte de la charte sur les règles prédessinées, mais bien au-dessus de celles-ci.
Edition de texte
La distinction entre c et t n'est pas clairement visible.
Numéro 14
N. de Maceriis, chanoine du chapitre de Saint-Jean à Liège et officiant de Liège, annonce qu'Elisabeth, moniale de l'abbaye de Thorn, a fait son testament en sa présence, par lequel elle a donné, sous réserve de son usufruit, tous ses biens, revenus et possessions à l'abbaye de Thorn dont elle a déterminé la répartition entre abbesse, couvent et chanoines.
N. de Maceriis, chanoine du Chapitre de Saint-Jean à Liège et officiant de Liège, annonce qu'Elisabeth, moniale du couvent de Thorn, a légué tous ses biens, fiefs et revenus des récoltes, achetés à Wessem, Thorn, Heeze et sur les moulins de Ittervoort et Grathem, à l'église de Thorn et à l'autel de Notre-Dame. Sur ce montant, huit livres louvanistes sont annuellement destinées au prêtre de l'autel de Sainte-Catherine dans l'église de Thorn ; le reste est alloué à l'abbesse, au couvent et aux chanoines dans le but de distribuer douze "pennings" liégeois aux pauvres lors de son anniversaire. Elisabeth lègue également, sous réserve de son usufruit après sa mort, six "marks" liégeois que Hildegonde et son mari Cono lui doivent pourl'achat d'une terre dans le territoire adjacent à Horn, à répartir également entre l'abbesse, le couvent et les chanoines.
Original
A. Maastricht, HCL, numéro d'accès 01.187A, archives Vrije Rijksheerlijkheid Thorn, inv. no. 24.
Notes sur l'avers : 1o de la main du XIIIe siècle : M CC LIIo. - Annotation sur le revers : 1ode la main du13e/14e siècle : De altari sancte Katherine. - 2o de la main du XVIe siècle : In Thoren, in cripta, 1252. - 3o de la main du XVIIe siècle: F.
Sceau : un sceau pendant, apposé et annoncé, à savoir : S1 de l'Officialité de Liège, de cire verte, fortement endommagé.
Edition
Non publié auparavant.
Références
Franquinet, Inventaire révisé Thorn, 18-19, no. 11. - Habets, Archives Thorn, 19-20, n° 24. - Haas, Liste chronologique, 47, n° 97.
Origine et cohérence
Cette charte est basée sur la charte d'Elisabeth, moniale du couvent de Thorn, datée du 7 avril 1252 (voir Collection Thorn, no 13). Pour les parties du texte des post-chartes actuelles qui sont dérivées des pré-chartes et imprimées en caractères plus petits, voir Van Synghel, Oorkonden Thorn, 54. Ces chartes ne montrent aucune relation entre les scribes.
Numéro 14
Erpo, abbé de Kloosterrade, promulgue l'arrangement par lequel Reimar, doyen du chapitre de Wissel, achète au profit de l'abbaye de Kloosterrade, pour quatre-vingts marks, une ferme à Linzenich et le fief de Gunther, à condition que l'abbaye lui verse quatre marks deux fois par an durant sa vie et, après sa mort, l'admette dans la confrérie de prière et célèbre son anniversaire annuel.
Erpo, abbé de Kloosterrade, promulgue l'arrangement par lequel Reimar, doyen du chapitre de Wissel, achète au profit de l'abbaye de Kloosterrade, pour quatre-vingts marks, une ferme à Linzenich et le fief de Gunther, à condition que l'abbaye lui verse quatre marks deux fois par an durant sa vie et, après sa mort, l'admette dans la confrérie de la prière et célèbre annuellement sa mémoire.
Original
A. Maastricht, HCL, n° d'accès 14.D004, archives de l'abbaye de Kloosterrade, inv. n° 822.
Edition
a. Polak et Dijkhof, Oorkondenboek Kloosterrade, 87-89, n° 37, d'après A.
Datation et authenticité
Pour la datation et l'éventuelle fausseté de cette charte, voir l'édition de Polak et Dijkhof.
Numéro 15
Marcelis, curé de l'église Saint-Jean à Maastricht, annonce que Gérard d'Amby et son épouse Hildegonde font don d'un demi-hectare de terre arable dans le village de Berg au monastère cistercien de Val-Dieu et au monastère des prémontrés Sint-Gerlach à Houthem. Ces terres arables dépendent la cour de Meerssen. Après la mort des deux donateurs, les deux monastères hériteront de ces terres arables.
Marcelis, curé pléban de l'église Saint-Jean de Maastricht, promulgue que ses paroissiens Gérard d'Amby et son épouse Hildegonde ont fait don à l'abbaye du Val-Dieu et au monastère Sint-Gerlach (à Houthem) d'un demi-hectare de terre arable près de Berg, dépendant de la cour de Meerssen, dont ils hériteront après la mort des donateurs.
Original
A. Maastricht, RHCL, n° d'accès 14.D003, archives monastère Sint-Gerlach à Houthem, n° d'inv. 30, n° de registre 12.
Notes au verso : 1o par une main du XVIIième siècle : 1257. - 2°par une main du XVIIIième siècle: Num. 84.
Sceau : un sceau attaché et suspendu, annoncé, à savoir : S1 de Marcelis, pléban de l'église Saint-Jean de Maastricht, en cire blanche, endommagé. Pour une description et une image de S1, voir Venner, 'Seals monastery Sint-Gerlach', 151.
Copie
B. 1735, Maastricht, RHCL, access no. 14.D003, archief klooster Sint-Gerlach te Houthem, inv. no. 1 (cartularium) = Privelegien ende register der obligatien en andere erfffcontracten des adelijcken cloosters van St. Gerlach, p. 130, sous le titre : Testimonium Marsilii, plebani, de legato dimidii bonnarii terre arabilis in confinio ville de Bergh, et en marge : Num. 84, indiquant un point de scellement, à A.
Edition
a. Franquinet, Inventaire raisonné St. Gerlach, IV, 16, no. 11, d'après A..
Références
Haas, Inventaire Saint Gerlach, 72, reg. nr. 12. - Idem, Liste chronologique, 51-52, reg. nr. 113.
Numéro 15
Hildegonde, abbesse de Thorn, demande à maître Reinier, scoliaste à Tongres et procureur en matière spirituelle d'Henri III, évêque de Liège, le droit de patronage des églises de Gilze, Baarle et Geertruidenberg, qu'elle a donné (par charte) aux chanoines et moniales de Thorn, confirmé par l'évêque de Liège. Elle transfère le droit de patronage en raison de l'extraordinaire manque de revenus des chanoines et des moniales. L'abbesse demande également à l'évêque d'ordonner que les filles des églises susmentionnées soient des demi-églises, que les chanoines et les moniales de ces églises nomment des curés qui y résideront personnellement et y célébreront des offices, et que les curés de Gilze, Mertersem, Ginneken, Etten, Baarle, Meerle et Geertruidenberg reçoivent des revenus appropriés et spécifiés.
Hildegonde, abbesse de Thorn, demande à maître Reinier, scolastique à Tongres et procureur spirituel d'Henri III, évêque de Liège, de veiller à ce que l'évêque approuve sa donation du patronage des églises de Gilze, Baarle et Geertruidenberg aux chanoines et moniales de Thorn avec les stipulations qui y sont prévues.
Original
A. Maastricht, HCL, numéro d'accès 01.187B, archives Vrije Rijksheerlijkheid Thorn, inv. prél. no. 2219.
Edition
a. Dillo et Van Synghel, ONB II, 341-343, no. 1039, d'après A.
Numéro 15
Godefroy III, duc de Lorraine, et ses fils Henri et Adelbert, ainsi qu'Henri III de Limbourg, font don à l'abbaye de Kloosterrade de la partie des dîmes de Lommersum que Kunisa, fille d'Herman de Reifferscheid, tenait d'eux en fief et qu'elle a cédée en faveur de l'abbaye.
Godefroy III, duc de Lorraine, et ses fils Henri et Adelbert, ainsi qu'Henri III de Limbourg, font don à l'abbaye de Kloosterrade de la partie des dîmes de Lommersum que Kunisa, fille d'Herman de Reifferscheid, tenait d'eux en fief et qu'elle a cédée en faveur de l'abbaye.
Original
A. Maastricht, HCL, n° d'accès 14.D004, archives de l'abbaye de Kloosterrade, inv. n° 803, 1.
Edition
a. Polak et Dijkhof, Oorkondenboek Kloosterrade, 89-91, n° 38, d'après A,
Datation et authenticité
Pour la datation et l'éventuelle fausseté de cette charte, voir l'édition de Polak et Dijkhof.
Numéro 16
Hendrik, administrateur du couvent Sint-Gerlach à Houthem, annonce la décision qu'il a prise à la demande du couvent, de la religieuse Anna de Sint-Gerlach et de certains de ses amis. Lors du service commémoratif de l'anniversaire de la mort du chevalier Gozewijn Dukere, cinq schellings liégeois seront versés pour régaler le couvent aux frais des biens de Weestenrode. Gozewijn avait attribué ces biens à Anna pour son entretien. Après la mort d'Anna, ces biens deviennent la propriété du couvent.
Hendrik, prévôt du couvent Sint-Gerlach (à Houthem), à la demande du couvent, d'Anna, moniale de Sint-Gerlach, et de certains de ses amis, décrète qu'à l'anniversaire de Gozewijn Dukere, chevalier, cinq "schellings" liégeois seront payés pour une pitance du couvent sur les biens de Weestenrode, que Gozewijn avait assignés à Anna pour son entretien et qui reviendront au couvent après sa mort .
Original
[A]. Non disponible, selon B scellé avec deux sceaux.
Copie
B. 1735, Maastricht, RHCL, access no. 14.D003, archief klooster Sint-Gerlach te Houthem, inv. no. 1 (cartularium) = Privelegien ende register der obligatien en andere erffcontracten des adelijcken cloosters van St. Gerlach, p. 363, sous le titre : Litera de bonis in Westenroede iacentibus, et en marge : Num. 220, indiquant deux points de scellement, à [A].
Edition
Non publié auparavant.
Numéro 16
Henri III, évêque de Liège, approuve la donation des droits de patronage des églises de Gilze, Baarle et Geertruidenberg aux chanoines et aux moniales de l'abbaye de Thorn par Hildegonde, abbesse deThorn. Il confirme également les dispositions contenues dans sa charte de donation concernant la résidence et les revenus des curés à nommer.
Henri III, évêque de Liège, approuve la concession du patronage des églises de Gilze, Baarle et Geertruidenberg par Hildegonde, abbesse de Thorn, aux chanoines et moniales de Thorn, avec les stipulations qui y sont prévues.
Original
A. Maastricht, HCL, numéro d'accès 01.187B, archives Vrije Rijksheerlijkheid Thorn, inv. prél. no. 2220.
Edition
a. Dillo et Van Synghel, ONB II, 341-343, no. 1040, d'après A.
Cohérence
Pour la donation de ce droit de patronage par Hildegonde, abbesse de Thorn, voir Collection Thorn, n° 15.
Numéro 16
Philippe Ier, archevêque de Cologne, exhorte son neveu Goswijn à considérer comme valide la donation par Adelheid, épouse de Reinier van Beek, de l'église de Spaubeek avec la totalité de la dîme et deux fermes de 12 acres à l'abbaye de Kloosterrade, au sujet de laquelle un litige était survenu, à l'exception de la gestion.
Philippe Ier, archevêque de Cologne, exhorte son neveu Goswijn à considérer comme valide la donation par Adelheid, épouse de Reinier van Beek, de l'église de Spaubeek avec la totalité de la dîme et deux fermes de 12 acres à l'abbaye de Kloosterrade, au sujet de laquelle un litige était survenu, à l'exception de la gestion.
Original
A. Maastricht, HCL, n° d'accès 14.D004, archives de l'abbaye de Kloosterrade, inv. n° 818.
Edition
a. Polak et Dijkhof, Oorkondenboek Kloosterrade, 95-97, n° 41, d'après A.
Datation et authenticité
Pour la datation et l'éventuelle fausseté de cette charte, voir l'édition de Polak et Dijkhof.
Numéro 17
Walram de Monschau, seigneur de Valkenburg, annonce qu'il a exempté Jan Ruffus, citoyen d'Aix-la-Chapelle et gendre du seigneur Godefroid de Klimmen, ainsi que ses cohéritiers et les futurs héritiers de Jan lui-même, de tous les tributs sur la ferme de Cardenbeek qui sont dus à lui et à ses héritiers. Ceci à la condition que Jan Ruffus et ses cohéritiers, ainsi que leurs héritiers, livrent à Walram et à ses héritiers 1 livre de cire chaque année le 2 février.
Walram de Monschau, seigneur de Valkenburg, libère Jan Ruffus, citoyen d'Aix-la-Chapelle, gendre du seigneur Godefroid de Klimmen, ses héritiers et ses associés dans les biens de Godefroid, de tous les tributs sur la ferme de Cardenbeek, à condition que Jan lui livre annuellement 1 livre de cire.
Original
A. Maastricht, RHCL, n° d'accès 14.D003, archives monastère Sint-Gerlach à Houthem, n° d'inv. 57, n° de registre 13.
Notes au verso : 1o d'une main du XIVième siècle : Littera de curte in Cardenbeck quod sit libera ab exactione.- 2° d'une main du dernier quart du XIVième siècle : J j.- 3° d'une main du XVIIième siècle : Vrijdom van Cartebeeck, 46.- 4°par une main du XVIIIième siècle : Num. 93.
Sceau : un sceau attaché, suspendu, et annoncé, à savoir : S1 de Walram de Monjoie, seigneur de Valkenburg, de cire blanche, endommagé. Pour une description et une image de S1, voir Venner, 'Seals monastery Sint-Gerlach', 158-159.
Copie
B. 1735, Maastricht, RHCL, numéro d'accès 14.D003, archives du couvent Sint-Gerlach à Houthem, inv. n° 1 (cartulaire), p. 140-141, sous le titre : Litere domini Walrami de curte in Cartenbecke, quod sit libera ab omni exactione, et en marge : Num. 93, indiquant un point de scellement, à A.
Edition
a. Franquinet, Inventaire raisonné St. Gerlach, IV, 17, no. 12, d'après A..
Références
Haas, Inventaire Saint Gerlach, 72, reg. no. 13. - Idem, Liste chronologique, 62, reg. no. 149.
Edition de texte
La distinction entre c et t n'est pas clairement visible.
Numéro 17
Hildegonde, abbesse de Thorn, ratifie le décret d'Henri III. L'évêque a pris cette décision à la suite d'une visite de maître Reinier, scoliaste à Tongres et son proviseur en matière spirituelle, qui a constaté que les chanoines et les moniales de Thorn ne pouvaient pas vivre suffisamment de leurs prébendes et s'acquitter de leurs obligations. Le religieux à nommer devra recevoir ou avoir reçu l'ordination sacerdotale, renoncer volontairement à tout autre bénéfice et résider à Baarle dans l'année qui suivra sa nomination. Il recevra un bénéfice approprié ; le reste des bénéfices de l'église de Baarle sera utilisé par les chanoines et les moniales de Thorn pour augmenter leurs prébendes.
Hildegonde, abbesse de Thorn, ratifie la décision d'Henri III, évêque de Liège, datée du 13 octobre 1262, concernant l'installation du curé de Baarle et la détermination de ses revenus.
Original
A. Maastricht, HCL, numéro d'accès 01.187A, archives Vrije Rijksheerlijkheid Thorn, inv. no. 28.
Edition
a. Dillo et Van Synghel, ONB II, 341-343, no. 1044, d'après A.
Dates
La datation de la présente charte semble contredire celle de la charte ratifiée, qui n'a été publiée que le 13 octobre 1262 ((voir Collection Thorn, n° 19). Comme l'abbesse se réfère explicitement dans la corroboratio à cette charte de l'évêque qui était apparemment déjà rédigée le 10 octobre 1262, la contradiction des dates ne peut s'expliquer par une différence de temps entre l'actio et la conscriptio. L'abbesse se réfère probablement au mundum préparé pour l'évêque à Thorn, qui a été validé et daté seulement trois jours plus tard dans la chancellerie épiscopale.
Origine et cohérence
Cette charte de l'abbesse et du couvent de l'abbaye de Thorn de 1262 a été rédigée de la même main que celles émises par l'abbesse de Thorn en 1262 et en 1265, et par d'autres rédacteurs au nom de l'abbaye, notamment par Dirk van Heeswijk en 1267, par l'abbé et le couvent de l'abbaye Saint-Paul d'Utrecht en 1269 (deux originaux), par le curé d'Oeteren en 1270, par Michael, chanoine du chapitre Notre-Dame de Maastricht et par Godfrey Bec d'Übach en 1272, par plusieurs chevaliers en 1272 et par l'abbesse, le couvent et le seigneur de Horn en 1273, voir Collection Thorn, nos. 18, 23, 26, 28, 34, 37, 38 et 39. Par conséquent, ce scripteur peut être localisé dans l'abbaye de Thorn.
Pour des dispositions supplémentaires sur les revenus de l'église de Baarle, voir la charte d'Engelbert d'Isenburg, archidiacre de Liège, datée du 15 mai 1270 (Collection Thorn, n° 35).
Numéro 17
Philippe Ier, archevêque de Cologne, confirme le monastère de Marienthal dans la possession des biens nommés, y compris la ferme de Nentrode donnée par l'abbaye de Kloosterrade, sous réserve de neuf parts de forêt appartenant à Ahrweiler ; trois de ces parts avaient été transférées plus tard à Marienthal.
PhilippeIer, archevêque de Cologne, confirme le monastère de Marienthal dans la possession des biens nommés, y compris la ferme Nentrode donnée par l'abbaye de Kloosterrade, sous réserve de neuf parts de la forêt appartenant à Ahrweiler ; trois de ces parts avaient été transférées plus tard à Marienthal.
Original
A. Maastricht, HCL, n° d'accès 14.D004, archives de l'abbaye de Kloosterrade, inv. n° 1649 (anciennement Rolduc, chartes, n° 8). Quelques pertes de texte dues à l'usure, surtout en haut à droite.
Edition
a. Polak et Dijkhof, Oorkondenboek Kloosterrade, 97-101, n° 42, d'après A.
Datation et authenticité
Pour la datation et l'éventuelle fausseté de cette charte, voir l'édition de Polak et Dijkhof.
Edition de texte
En raison de l'usure, certaines lettres sont devenues illisibles. Pour le supplément, voir l'édition de Polak et Dijkhof.
Numéro 18
Walram, seigneur de Valkenburg et Monschau, accorde au couvent Sint-Gerlach de Houthem la possession de la route traversant le village à perpétuité. Ceci pour le bien de sa propre âme et pour combattre la pauvreté des religieuses. Cette route doit rester librement accessible à tous les croyants, afin qu'ils puissent faire l'aumône aux sœurs.
Walram, seigneur de Valkenburg et Monschau, a fait don de la route traversant le village de Sint-Gerlach au monastère Sint-Gerlach (à Houthem).
Original
A. Maastricht, RHCL, n° d'accès 14.D003, archives monastère Sint-Gerlach à Houthem, n° d'inv. 41, n° de registre 14.
Notes sur le revers : 1° de la main du XIIIe siècle: Dominus Walramus contulit stratam publicam nostre ecclesie in vera elemosina. - 2° par la main du dernier quart du XIVe siècle: E j. - 3o par la main du XVIIe siècle : 1270. - 4o de la main du 18e siècle: Num. 72.
Sceau : un sceau doublement percé, accroché, qui est annoncé, à savoir : S1 de Walram, seigneur de Valkenburg et Monschau, de cire verte, endommagé. Pour une description et une image de S1, voir Venner, "Seals convent Sint-Gerlach", 158-159.
Copie
B. 1735, Maastricht, RHCL, accès n° 14.D003, archives couvent Sint-Gerlach à Houthem, inv. n° 1 (cartulaire) = Privelegien en register der obligatien en andere erffcontracten des adelijcken cloosters van St. Gerlach, p. 118-119, sous la rubrique : Litere domini Walrami de Valckenburgh de platea, et en marge : Num. 72, avec spécification d'un seul lieu de scellement, après A.
Edition
a. Franquinet, Inventaire raisonné St. Gerlach, IV, 17-18, n° 13. d'après A.
Références
Haas, Inventaire Saint Gerlach, 72, reg. no. 14. - Idem, Liste chronologique, 63, reg. no. 153.
Edition de texte
La distinction entre c et t n'est pas clairement visible.
Traduction
Selon Franquinet, Beredeneerde inventaris St. Gerlach, IV, 19-20, nr. 14, une traduction simultanée de cette charte en moyen néerlandais a été effectuée. Cette traduction sur parchemin est toujours conservée avec l'original. Les recherches paléographiques montrent toutefois que la traduction n'est pas un document du XIIIe siècle, mais une édition ultérieure. Cette traduction n'a pas été copiée dans le cartulaire du XVIIIe siècle et porte le numéro 79 en dorso, qui correspond au texte latin de la présente charte.
Numéro 18
Hildegonde, abbesse de Thorn, annonce que maître Reinier, scoliaste à Tongres et conseiller spirituel d'Henri III, évêque de Liège, a visité le monastère. Il a découvert que la dîme de Gilze, qui avait été accaparée illégalement par des nobles de Breda pendant de nombreuses années, avait été volontairement restituée à l'abbaye. L'évêque révoque la dîme en tant que droit et propriété de l'abbaye et stipule que les prébendes des chanoines et des moniales seront égales à perpétuité et que l'abbesse, avec leur consentement, nommera un curé dans l'église de Gilze et des chapelains dans les églises subsidiaires. L'évêque de Liège accordera également un bénéfice approprié à ce curé. Cette ordonnance de l'évêque de Liège est ratifiée par l'abbesse de Thorn.
Hildegonde, abbesse de Thorn, ratifie la stipulation d'Henri III, évêque de Liège, datée du 13 octobre 1262, concernant la restitution de la dîme de Gilze, l'installation du curé de cette paroisse et la détermination de ses revenus.
Original
A. Maastricht, HCL, numéro d'accès 01.187B, archives Vrije Rijksheerlijkheid Thorn, inv. prél. no. 2221.
Edition
a. Dillo et Van Synghel, ONB II, 355-357, no. 1045, d'après A.
Dates
La datation de la présente charte semble contredire celle de la charte ratifiée ̶ perdue ̶ qui n'a été publiée que le 13 octobre 1262 (voir Collection Thorn, n° 19). Comme l'abbesse se réfère explicitement dans la corroboratio à cette charte de l'évêque, qui était apparemment déjà rédigée le 10 octobre 1262, la contradiction dans les dates ne peut s'expliquer par un décalage temporel entre l'actio et la conscriptio. L'abbesse se réfère probablement au mundum préparé pour l'évêque à Thorn, qui a été validé et daté seulement trois jours plus tard dans la chancellerie épiscopale.
Origine
Cette charte a été mondé par un scripteur de l'abbaye de Thorn, qui a travaillé de 1262 à 1273. Pour localiser ce scripteur, voir Collection Thorn, n° 17.
Numéro 18
Philippe Ier, archevêque de Cologne, promulgue que Kunisa de Reifferscheid, avec son père, ses héritiers et son mari d'une part, et le duc Godefroi III de Louvain en tant que seigneur féodal, avec ses fils Henri, Adelbert et Henri III de Limbourg d'autre part, cèdent à l'abbaye de Kloosterrade la partie des dîmes de Lommersum que Kunisa tenait en fief de Godefroi.
Philippe Ier, archevêque de Cologne, promulgue que Kunisa de Reifferscheid, avec son père, ses héritiers et son mari d'une part, et le duc Godefroi III de Louvain en tant que seigneur féodal, avec ses fils Henri, Adelbert et Henri III de Limbourg d'autre part, cèdent à l'abbaye de Kloosterrade la partie des dîmes de Lommersum que Kunisa tenait en fief de Godefroi.
Original
A. Maastricht, HCL, n° d'accès 14.D004, archives de l'abbaye de Kloosterrade, inv. n° 803, 2. Gravement endommagé par une déchirure, réparée avec une bande de parchemin au verso.
Edition
a. Polak et Dijkhof, Oorkondenboek Kloosterrade, 101-102, n° 43, d'après A.
Datation et authenticité
Pour la datation et l'éventuelle fausseté de cette charte, voir l'édition de Polak et Dijkhof.
Numéro 19
Walram, seigneur de Valkenburg et Monschau, atteste que le chevalier Gerard van der Huven a reconnu en sa présence la vente d'une partie de la dîme de Spaubeek. Et ce, moyennant 21 livres liégeoises à l'administrateur, au magistère et au couvent du couvent Sint-Gerlach à Houthem. Il s'agissait de deux muids maastrichtois de seigle, à payer à perpétuité annuellement le jour de la Saint-André (le 30 novembre). Cette vente a eu lieu en présence et avec le consentement de feu son père, Dirk II, seigneur de Valkenburg. Au moment de la vente, le chevalier Gérard tenait cette dîme en fief de Dirk II. Au moment du témoignage de Lord Walram, cette dîme était en sa possession en tant que seigneur féodal. Lui aussi approuve cette vente.
1271 (3 avril - 1272 21 avril)
Walram, seigneur de Valkenburg et Monschau, approuve la vente faite par Gerard van der Huven, chevalier, en présence et avec le consentement de son père (Dirk II), seigneur de Valkenburg, de deux muids de seigle de la dîme de Spaubeek pour 21 livres liégeoises au prévôt, au magistère et au couvent du monastère Sint-Gerlach (à Houthem).
Original
A. Maastricht, RHCL, n° d'accès 14.D003, archives monastère Sint-Gerlach à Houthem, n° d'inv. 87, n° de registre 15.
Notes au verso : 1o d'une main du XIIIième siècle : Littera de II modiis siliginis in Spauberch. - 2° par une main du XVIIième siècle : 1271. - 3° par une main du XVIIIième siècle : Num. 83.
Sceau: un sceau suspendu, doublement percé, annoncé, à savoir : S1 de Walram, seigneur de Valkenburg et Monschau, en cire brune, endommagé. Pour une description et une image de S1, voir Venner, 'Seals monastery Sint-Gerlach', 158-159.
Copie
B. 1735, RHCL, no d'accès 14.D003, archives couvent Sint-Gerlach à Houthem, inv. no. 1 (cartulaire) = Privelegien ende register der obligatien en andere erffcontracten des adelijcken cloosters van St. Gerlach, p. 129-130, sous le titre : Reditus duorum modiorum siliginis ex decimis in Spaubeek, et en marge : Num. 83, indiquant un point de scellement, à A.
Edition
a. Franquinet, Inventaire raisonné St. Gerlach, IV, 20-21 (daté de 1271), d'après A..
Références
Haas, Inventaire Saint Gerlach, 73, registre n° 15 (daté de 1271). - Idem, Liste chronologique, 65, n° d'enregistrement 160 (daté de 1271).
Dates
L'utilisation du style pascal dans le diocèse de Liège a été supposée, voir Camps, ONB I, XXI, et Dillo et Van Synghel, ONB II, XVII.
Edition de texte
La distinction entre c et t n'est pas clairement visible.
Numéro 19
Henri III, évêque de Liège, annonce que Reinier, scholastre à Tongres et son proviseur en matière spirituelle, a revisité l'abbaye de Thorn à la demande de l'évêque et muni d' instructions spéciales. Reinier ayant constaté que les prébendes des chanoines et des moniales sont trop petites pour en vivre, l'évêque décide que l'abbesse, qui détient le droit de patronage de l'église de Baarle, y installera un prêtre avec l'accord des chanoines et des moniales. L'ecclésiastique à nommer devra recevoir ou avoir reçu l'ordination sacerdotale, renoncer volontairement à tout autre bénéfice et résider à Baarle dans l'année qui suit sa nomination. Il recevra un bénéfice approprié. Le reste des fruits de l'église de Baarle sera utilisé par les chanoines et moniales du couvent de Thorn pour augmenter leurs prébendes, qui seront égales et resteront égales pour toujours.
Henri III, évêque de Liège, après la visite de l'abbaye de Thorn par Reinier, scholâtre à Tongres et son proviseur en matière spirituelle, décide que l'abbesse de Thorn, qui détient le droit de patronage de l'église de Baarle, installera un curé avec l'approbation des chanoines et des moniales de Thorn, et il détermine également les revenus du curé.
Original
[A]. Non disponible.
Copie
B. première moitié du XVe siècle, Maastricht, HCL, n° d'accès 01.187B, archive Vrije Rijksheerlijkheid Thorn, inv. n° 1628 (anciennement cartularium n° 1) = Cartularium abbatiae imperialis Thorensis, 966-1600, p. 161-162 (anciens fol. 85r -85v), sous le titre : De ecclesia de Baerle incorporatio), copie authentifiée par S. van Neeroeteren, à [A].
Edition
a. Dillo-Van Synghel, ONB II, 357-359, à 1046, après B.
Dates
La datation de la présente charte semble contredire celle de la charte de l'abbesse de Thorn qui, trois jours plus tôt, ratifie les dispositions de l'évêque de Liège concernant Baarle (voir Collection Thorn, n° 17). Comme l'abbesse se réfère explicitement dans la corroboratio à la charte de l'évêque concernant Baarle, qui était apparemment déjà rédigée le 10 octobre 1262, la contradiction des dates ne peut s'expliquer par un décalage temporel entre l'actio et la conscriptio. L'abbesse fait probablement référence au mundum préparé pour l'évêque à Thorn, qui a été validé et daté seulement trois jours plus tard dans la chancellerie épiscopale.
Cohérence
Pour des dispositions supplémentaires concernant les revenus de l'église de Baarle, voir la charte d'Engelbert d'Isenburg, archidiacre de Liège, datée du 15 mai 1270 (voir Collection Thorn, n° 35).
Numéro 19
Accord entre Godschalk van Aubel et sa femme, d'une part, et l'abbé Erpo et tout le couvent de Kloosterrade, d'autre part, par lequel les premiers font don de plus de 43 marks d'argent à l'abbaye pour l'acquisition de certains biens, à condition qu'ils en aient l'usufruit.
Accord entre Godschalk van Aubel et sa femme, d'une part, et l'abbé Erpo et tout le couvent de Kloosterrade, d'autre part, par lequel les premiers font don de plus de 43 marks d'argent à l'abbaye pour l'acquisition de certains biens, à condition qu'ils en aient l'usufruit.
Originaux
A1. Maastricht, HCL, n° d'accès 14.D004, archives de l'abbaye de Kloosterrade, inv. n° 860. Chirographe, compte tenu du lieu de découverte destiné à l'abbaye.
[A2]. Non disponible, mais il semble s'agir d'un chirographe en coupe, destiné à l'autre partie.
Edition
a. Polak et Dijkhof, Oorkondenboek Kloosterrade, 108-110, n° 48, à A1.
Datation et authenticité
Pour la datation et l'éventuelle fausseté de cette charte, voir l'édition de Polak et Dijkhof.
Numéro 20
Margareta, religieuse du couvent Sint-Gerlach à Houthem, fille de Wolter et Oda van Stercbeeke, a acheté six arpents de terre à Dirgarden en vue d'une donation annuelle de vin au couvent ; elle a également acheté douze "schellings" liégeois à Heek en vue d'une donation au couvent aux fêtes de Sainte Catherine, Saint Jean l'Évangéliste et Saint Nicolas. Elle a également acheté un demi-muid de seigle à Haasdal, afin de payer le couvent pour le service commémoratif de l'anniversaire de la mort de Mathilde, l'ancienne dame de Berg. Dans la ferme de Raar, elle a acheté trois arpents de terrain pour organiser tous les ans perpétuellement des cérémonies commémoratives, à l'occasion de l'anniversaire de la mort de son père Wolter et de sa mère Oda van Stercbeeke. Pour la lampe de St. Gerlach dans l'église de Sint-Gerlach , elle a acheté un demi-hectare de terre, situé dans les champs, et dans la ferme de Raar un demi-muid de seigle, à payer annuellement pour la lampe suspendue au chœur du couvent de Sint-Gerlach.
Il est proclamé que Margareta, religieuse du couvent Sint-Gerlach (à Houthem), fille de Wolter et Oda van Stercbeeke, a acheté six arpents de terre à Dirgarden au profit de la pitance de vin au couvent, ainsi que douze "schelling" liégeois à Heek au profit d'une pitance au couvent pour les fêtes de Sainte Catherine, Jean Evangéliste et Nicolas, un demi-muid de seigle à Haasdal pour la fête annuelle de Mathilde, autrefois la Dame de Berg, à payer au couvent, à la cour de Raar trois morgen de terre pour la fête de ses parents, un demi-hectare de terre pour la lampe de saint Gerlach dans l'église et un demi-muid de seigle pour la lampe au-dessus du chœur du couvent.
Original
[A]. Non disponible, selon B scellé avec un seul sceau.
Copie
B. 1735, Maastricht, RHCL, access no. 14.D003, archief klooster Sint-Gerlach te Houthem, inv. no. 1 (cartularium) = Privelegien ende register der obligatien en andere erffcontracten des adelijcken cloosters van St. Gerlach, p. 122-123, sous le titre : Litere Margarete, monialis sancti Gerlaci, de 6 bonnariis apud Dirgarde, in Heeke 12 flor. Leodienses etc., et en marge : Num. 76, spécifiant un point de scellement, à [A].
Edition
Non publié auparavant.
Numéro 20
Le couvent de l'abbaye de Thorn annonce qu'Aleid van Nathen, Aleid et Elisabeth, moniales du couvent, ainsi que les laïcs Christiaan et Dirk et beaucoup d'autres personnes appartenant à la familia du couvent, doivent une accise personnelle à l'église de Thorn chaque année le 11 novembre. En cas de décès, une somme doit être payée pour la mainmorte, ainsi que pour la permission de se marier. De plus, l'église est leur unique tuteur.
Le couvent de l'abbaye de Thorn déclare qu'Aleid van Nathen, Aleid et Elisabeth, conventuelles, Christiaan et Dirk, laïcs, et beaucoup d'autres personnes appartenant à la familia de l'église Notre-Dame de Thorn, doivent à l'église de Thorn une taxe annuelle de deux deniers líégeois, ainsi que deux deniers dans le cas de leur décès ou de leur mariage, et qu'ils n'auront pas d'autre tuteur que l'église de Thorn.
Originaux
A1. Maastricht, HCL, numéro d'accès 01.187A, archives Rijksheerlijkheid de Thorn, inv. n° 33. Section chirographaire gauche, avec les lettres inférieures de la devise : C[Y]RO[G]RAPH[V]M. Endommagé avec perte de texte.
Notes au verso : 1ode la main du XVIe siècle: Pro licentia nubendi sive contrahendi matrimonium dabit et duos denarios, 1263. - 2o de la main du XVIIe siècle: R barré, Z.
Sceau : un seul point d'attache, probablement pour le sceau annoncé de l'abbaye de Thorn (LS1).
[A2]. non disponible, mais connu par A1, partie droite du chirographe.
Dépenses
a. Franquinet, Beredeneerde inventaris Thorn, 27-28, n° 17, à A1. - b. Habets, Archives Thorn, 26, n° 33, vers A1.
Regest
Haas, liste chronologique, 55, no. 126.
Numéro 20
Rutger, abbé de Kloosterrade, règle un différend entre Gérard de Merz, fidèle de l'abbaye, et Rutger, citoyen d'Ahrweiler, exigeant de ce dernier qu'il renonce à ses prétentions sur des vignobles qu'il avait d'abord mis en gage en faveur dudit Gérard et qu'il avait ensuite vendus, moyennant le paiement de seize schellings de Cologne.
Rutger, abbé de Kloosterrade, règle un différend entre Gérard de Merz, fidèle de l'abbaye, et Rutger, citoyen d'Ahrweiler, exigeant de ce dernier qu'il renonce à ses prétentions sur des vignobles qu'il avait d'abord mis en gage en faveur dudit Gérard et qu'il avait ensuite vendus.
Original
A. Maastricht, HCL, n° d'accès 14.D004, archives de l'abbaye de Kloosterrade, inv. n° 846.
Edition
a. Polak et Dijkhof, Oorkondenboek Kloosterrade, 114-116, n° 52, d'après A.
Datation et authenticité
Pour la datation et l'éventuelle fausseté de cette charte, voir l'édition de Polak et Dijkhof.
Numéro 21
Walram, seigneur de Valkenburg et Monschau, a, sur l'avis de ses conseillers le chevalier Arnoud, seigneur de Stein, le chevalier Gozewijn de Borgharen, le chevalier Jan de Haasdal et de Raas de Printhagen, vendu trente mètres cubes de sa forêt de Buchoit à Arnoud van Houthem. Ceci dans l'intention d'en faire des terres arables. Ces trente acres, tout comme les autres fiefs qu'Arnoud van Houthem tient de Walram, ont été transférés en tant que fief.
Walram, seigneur de Valkenburg et Monjoie, annonce qu'il a donné en fief à Arnoud van Houthem trente hectares de forêt de Buchoit, qu'il lui avait vendus sur l'avis de ses conseillers Arnoud, seigneur de Stein, Gozewijn van Borgharen, Jan van Haasdal, chevaliers, et Raas van Printhagen, ainsi que les autres fiefs qu'Arnoud tient de lui.
Original
A. Maastricht, RHCL, n° d'accès 14.D003, archives monastère Sint-Gerlach à Houthem, n° d'inv. 179, n° de registre 16.
Notes au verso : 1º par une main du XVième siècle : De XXX bonaria terre. - 2' par unemain du XVIIième siècle : 1273.
Sceau : un sceau suspendu, annoncé, à savoir : S1 de Walram, seigneur de Valkenburg et Monschau, de cire blanche, endommagé. Pour une description et une image de S1, voir Venner, 'Seals monastery Sint-Gerlach', 158-159.
Copie
Non disponible.
Edition
a. Franquinet, Inventaire raisonné St. Gerlach, IV, 21, no. 16, d'après A..
Références
Haas, Inventaire Saint Gerlach, 73, n° d'enregistrement 16. - Idem, Liste chronologique, 66, reg. nr. 164.
Edition de texte
La distinction entre c et t n'est pas clairement visible.
Numéro 21
Après examen méticuleux, Engelbert d'Isenbourg, archidiacre de Liège, et maître Reinier, scoliaste à Tongres et proviseur d'Henri III, évêque de Liège, mettent fin au litige entre l'archidiacre d'une part et les chanoines et moniales de Thorn d'autre part, au sujet de la perception des dîmes de Mertersem et de ses dépendances. Seule la dîme de Gilze, Burgst et Overveld, qui se trouve dans la zone de dîme de l'église de Mertersem, appartient au curé de l'église de Gilze. Le reste de la dîme de Mertersem servira pour toujours à l'augmentation des prébendes des chanoines et des sœurs du couvent de Thorn.
Engelbert d'Isenbourg, archidiacre de Liège, et maître Reinier, scolastique à Tongres et procureur d'Henri III, évêque de Liège, règlent le litige entre l'archidiacre d'une part et les chanoines et les sœurs du couvent de Thorn d'autre part au sujet des dîmes de Mertersem, Burgst et Overveld.
Original
A. Maastricht, HCL, n° d'accès 01.187B, archives Rijksheerlijkheid de Thorn, inv. n° 2222.
Edition
a. Dillo-Van Synghel, ONB II, 379-381, n° 1060, d'après A.
Numéro 21
Henri Ier, duc de Lorraine et margrave, confirme à la demande de l'abbé et du couvent de Kloosterrade et de son oncle Hendrik III, duc de Limbourg, la donation de l'église paroissiale de Lommersum et des dîmes ─ y compris le droit d'acquérir d'autres biens attachés à l'église, donation faite à l'abbaye par son arrière-grand-mère Jutta, veuve de Walram II, duc de Limbourg, lors de son entrée au couvent, et confirmée par la suite par ses descendants.
Henri Ier, duc de Lorraine et margrave, confirme à la demande de l'abbé et du couvent de Kloosterrade et de son oncle Hendrik III, duc de Limbourg, la donation de l'église paroissiale de Lommersum et des dîmes ─ y compris le droit d'acquérir d'autres biens attachés à l'église, donation faite à l'abbaye par son arrière-grand-mère Jutta, veuve de Walram II, duc de Limbourg, lors de son entrée au couvent, et confirmée par la suite par ses descendants.
Original
A. Maastricht, HCL, n° d'accès 14.D004, archives de l'abbaye de Kloosterrade, inv. n° 802, 3.
Edition
a. Polak et Dijkhof, Oorkondenboek Kloosterrade, 116-119, n° 53, d'après A.
Authenticité
Sur le caractère éventuellement fallacieux de cette charte, voir l'édition de Polak et Dijkhof.
Numéro 22
Engelbert d'Isenbourg, archidiacre du diocèse de Liège, ordonne que le curé de Meerssen proclame un projet de nomination d'un curé à Oirsbeek à trois fête religieuses, afin que d'autres puissent s'opposer à l'archidiacre le 12 juin et que le monastère Sint-Gerlach de Houthem puisse prendre une autre décision de nomination. En effet, Walram, jeune seigneur de Valkenburg et de Monjoie, avait déjà fait don du droit de patronage d'Oirsbeek au monastère Sint-Gerlach.
Engelbert d'Isenbourg, archidiacre de Liège, ordonne au curé de Meerssen de promulguer le pardon du pastorat d'Oirsbeek, qui avait été donné par Walram, jeune seigneur de Valkenburg et Monjoie, à la prévôté, à la magistra et au couvent de Sint-Gerlach, pour trois jours de fête, afin que d'autres intéressés puissent s'y opposer devant l'archidiacre le 12 juin et que le monastère puisse revenir sur ses pas.
Original
[A]. Non disponible, selon D scellé avec un seul sceau.
Copies
[B]. 1376 25 janvier, non disponible, mais connu par C, charte de l'official de Liège et de l'archidiacre de la Campine, à [A]. - C. 25 janvier 1376, Maastricht, RHCL, n° d'accès 14.D003, archives monastère Sint-Gerlach à Houthem, inv. n° 173, reg. n° 71, copie certifiée par Albert Loze de 's-Hertogenbosch, notaire public et impérial, à la demande de l'official de Liège et de l'archidiacre de la Campine, première charte, à [B]. - D. 1735, Maastricht, RHCL, access no. 14.D003, archief klooster Sint-Gerlach te Houthem, inv. no. 1 (cartularium) = "Privelegien ende register der obligatien en andere erffcontracten des adelijcken cloosters van St. Gerlach", p. 275-276, sous le titre : Collatio iuris patronatus ecclesie in Oirsbeek, et en marge : Num. 170, indiquant l'apposition du sceau, à [A]. - E]. avant 1869, non disponible, mais connu par b, encore présent dans les archives de l'église d'Oirsbeek en 1869.
Dépenses
a. Hugo, Annales, col. 737, n° XVI. - b. Habets, 'Houthem-Sint-Gerlach', 213-214, no. 7, d'après [E]. - c. Franquinet, Inventaire raisonné St. Gerlach, IV, 22, n° 17, d'après C.
Regest
Haas, Inventaire Saint Gerlach, 73, n° d'enregistrement 17.
Cohérence
Pour la désignation du curé d'Oirsbeek, voir infra nr. 23.
Edition de texte
En l'absence de l'original et de parties du texte dans le cartulaire du XVIIIe siècle, le présent texte a été publié sur la base de l'exemplaire C, avec les variantes significatives de D, a et b dans les annotations.
Numéro 22
Hildegonde, abbesse, et le couvent de l'abbaye de Thorn, à la demande de Jean, prévôt, de Gillis, doyen, de l'archidiacre et du chapitre cathédral de Liège ainsi qu'avec le consentement de Marsilius, Gundulf et Nicolaas van Welheim, prêtres, et de Koenraad, chanoine de Thorn, distribuent les biens du couvent en acquittement des dettes.
Hildegonde, abbesse, et le couvent de l'abbaye de Thorn, à la demande de Jean, prévôt, de Gillis, doyen, de l'archidiacre et du chapitre cathédral de Liège ainsi qu'avec le consentement de Marsilius, Gundulf et Nicolaas van Welheim, prêtres, et de Koenraad, chanoine de Thorn, distribuent les biens du couvent en acquittement de leurs dettes. (Deperditum)
Notice
Cette charte est connue par le dispositio de la charte datée de 1265 (3 avril-1266 25 mars) de Hildegonde, abbesse, et du couvent de l'abbaye de Thorn (voir Collection Thorn, no. 23), où la présente charte est mentionnée : nobis ab ecclesia [***] ordinationem sive divisionem inter nos fecimus de bonis et reditibus nostris propter debita n[o]stra [***], [s]icut in [l]itteris super hoc confectis et sigillis nostris sigillatis plenius continetur.
Edition
Non publié auparavant.
Cohérence
Pour la demande de confirmation de ce partage des biens au chapitre cathédral de Liège, voir Collection Thorn, n° 23.
Numéro 22
Rutger, abbé de Kloosterrade, acte régulièrement l'acquisition de biens et de revenus par l'abbaye dans la période précédente.
Rutger, abbé de Kloosterrade, acte régulièrement l'acquisition de biens et de revenus par l'abbaye dans la période précédente.
Original
A. Maastricht, HCL, n° d'accès 14.D004, archives de l'abbaye de Kloosterrade, inv. n° 824.
Edition
a. Polak et Dijkhof, Oorkondenboek Kloosterrade, 122-125, n° 55, d'après A.
Datation et authenticité
Pour la datation et l'éventuelle fausseté de cette charte, voir l'édition de Polak et Dijkhof.
Numéro 23
Engelbert d'Isenburg, archidiacre du diocèse de Liège, informe Anselme, doyen du clergé de Susteren, qu'il a nommé Théobald, chanoine de Sint-Gerlach à Houthem, nouveau curé d'Oirsbeek en raison du décès de son prédécesseur Arnoud van Haren. Theobald a été proposé pour cette nomination par le prévôt et le couvent du monastère Sint-Gerlach. L'archidiacre Engelbert charge le doyen Anselm de mettre effectivement Théobald en possession de cette charge pastorale et de lui envoyer une confirmation écrite.
Engelbert d'Isenbourg, archidiacre de Liège, informe Anselme, doyen de Susteren, que, sur recommandation du prévôt et du couvent de Sint-Gerlach (à Houthem), patrons de l'église d'Oirsbeek, en raison du décès d'Arnoud van Haren, curé d'Oirsbeek, il a nommé Théobald, chanoine de Sint-Gerlach, curé de cette paroisse et qu'il le charge de mettre Théobald en possession effective de l'église.
Original
[A]. Non disponible.
Copies
[B]. 1376 25 janvier, non disponible, mais connu par C, charte de l'officialité de Liège et de l'archidiacre de la Campine, à [A]. - C. 25 janvier 1376, Maastricht, RHCL, n° d'accès 14.D003, archives monastère Sint-Gerlach à Houthem, inv. n° 173, reg. n° 71, copie certifiée par Albert Loze de 's-Hertogenbosch, notaire public et impérial, à la demande de l'officialité de Liège et de l'archidiacre de la Campine, deuxième charte, à [B] . - D. 1735, Maastricht, RHCL, access no. 14.D003, archief klooster Sint-Gerlach te Houthem, inv. no. 1 (cartularium) = Privelegien ende register der obligatien en andere erffcontracten des adelijcken cloosters van St. Gerlach, p. 276-277, sous le titre : Institutio fratris Thibodonis, canonici regularis ecclesie sancti Gerlaci, ordinis Premonstratensis, et en marge : Num. 171, indiquant un point de scellement, à [A].
Edition
Non publié auparavant.
Références
Franquinet, Inventaire raisonné St. Gerlach, IV,22-23, nr. 18. - Haas, inventaire St. Gerlach, 74, reg. nr. 18.
Cohérence
Pour la donation du droit de patronage de l'église d'Oirsbeek au monastère Sint-Gerlach à Houthem, voir infra n° 22.
Edition de texte
En l'absence de l'original, le présent texte a été publié sur la base de la copie C, avec les variantes significatives de D dans les annotations.
Numéro 23
Hildegonde, abbesse, et le couvent de l'abbaye de Thorn annoncent que Jean, prévôt, Gillis, doyen, archidiacre et le chapitre cathédral de Liège ont constaté que l'abbaye était grevée de nombreuses et lourdes dettes. Pour acquitter ces dettes, l'abbesse et le couvent, à l'instigation de Jean, de Gillis, de l'archidiacre et du chapitre cathédral, sur l'ordre de la communauté monastique et sur les conseils de Marsilius, Gundulf et Nicolaas de Welheim, prêtres, et de Koenraad, chanoine de Thorn, ont dressé un inventaire des biens et des revenus, avec lesquels les dettes ont été acquittées. Ils demandent à Jan, à Gillis, à l'archidiacre et au chapitre cathédral de Liège d'approuver ce partage des biens et des revenus.
Hildegonde, abbesse, et le couvent de l'abbaye de Thorn demandent au chapitre cathédral de Liège d'approuver le partage des biens monastiques, tel qu'il a été établi à la demande de Jean, prévôt, de Gillis, doyen, de l'archidiacre et du chapitre cathédral de Liège, ainsi qu'avec le consentement de Marsilius, Gundulf et Nicolas de Welheim, prêtres, et de Koenraad, chanoine de Thorn.
Original
A. Maastricht, HCL, numéro d'accès 01.187A, archives Rijksheerlijkheid de Thorn, inv. no 34. Très endommagé avec perte de texte.
Notes au verso : 1ode la main du XVIe siècle: Supplicatio ad capitulum Sancti Lamberti ut dignetur divisionem inter abbatissam et capitulum approbare, 1265. - 2ode la main du XVIIe siècle: S barré, Z.
Sceau : un sceau pendant, apposé, et non annoncé, à savoir S2 de Hildegonde, abbesse de Thorn, de cire blanche,très abîmé. Pour une description et une image de S2, voir Venner, "Seals Thorn", 33. Étant donné l'emplacement du sceau à l'extrême droite du parchemin, il est fort probable qu'un sceau ait également été apposé sur le côté gauche de l'original.
Dépenses
a. Franquinet, Inventaire révisé Thorn, 28-29, n° 18 (daté de 1265), d'après A. - b. Habets, Archives Thorn, 27, n° 34 (daté de 1265), d'après A et a.
Regest
Haas, Liste chronologique, 57, n° 131 (daté de 1265).
Dates
Nous supposons que le style pascal a été utilisé par les institutions cléricales du diocèse de Liège, voir Camps, ONB I, XXI, et Dillo et Van Synghel, ONB II, XVII.
Origine et cohérence
Cette charte a été mondée par un scriptor de l'abbaye de Thorn, qui a travaillé de 1262 à 1273. Pour localiser ce scripteur, voir ,Thorn no 17.
La présente charte renvoie à une charte de l'abbesse et du couvent de Thorn dans laquelle est effectuée la distribution des biens du monastère pour acquitter les dettes, voir Collection Thorn, n° 22.
Edition de texte
Certaines lacunes dans A ont été comblées selon a, lorsque ces passages étaient encore lisibles.
Numéro 23
Henri III, duc de Limbourg et margrave d'Arlon, proclame à plusieurs reprises l'acquisition de biens par Rutger, abbé de Kloosterrade.
Henri III, duc de Limbourg et margrave d'Arlon, proclame à plusieurs reprises l'acquisition de biens par Rutger, abbé de Kloosterrade.
Original
A. Maastricht, HCL, n° d'accès 14.D004, archives de l'abbaye de Kloosterrade, inv. n° 825.
Edition
a. Polak et Dijkhof, Oorkondenboek Kloosterrade, 138-140, n° 63, d'après A.
Numéro 24
Guillaume, gouverneur, et le couvent de Sint-Gerlach à Houthem déclarent qu'avec le consentement du doyen et du chapitre de l'église Saint Servatius à Maastricht, ils ont construit un mur autour de leur couvent dans la pleine propriété du chapitre. A cet effet, ils ont acquis, de cette pleine propriété, tant sous le mur qu'à l'intérieur de celui-ci, un acre de longueur et un acre de largeur du côté de Berg, dans la partie du mur située du côté de Berg. Pour cela, ils paieront un intérêt annuel héréditaire de deux pence à Berg à l'église de St Servatius le premier dimanche après la St André. Avec cette autorisation de libre possession, le prévôt et le couvent de Sint-Gerlach reconnaissent qu'ils n'ont pas acquis d'autres droits sur les biens de Saint Servatius.
Guillaume, prévôt, et le couvent de Sint-Gerlach (à Houthem) déclarent qu'avec le consentement du doyen et du chapitre de l'église Saint-Servais à Maastricht, ils ont construit un mur autour de leur couvent dans l'allodium du chapitre sur une pièce de terre de 100m de longueur et d'un "roede" en largeur du côté de Berg contre un intérêt annuel héréditaire de deux "penning" liégeois.
Original
[A]. Non disponible.
Copie
B. 1279 6 septembre, Maastricht, RHCL, accès n° 14.D003, archives monastère Sint-Gerlach à Houthem, inv. n° 31, reg. n° 21, vidimus par le doyen et le chapitre de l'église St Servais à Maastricht, voir infra n° 25, à [A].
Edition
Non publié auparavant.
Regest
Non disponible.
Origine et cohérence
Cette charte a été promulguée en même temps que deux autres chartes concernant la construction du mur le même jour, voir infra nos 25 et 26.
Numéro 24
Henri, évêque d'Utrecht, en raison de la grande pauvreté de l'abbaye de Thorn, décide, après avoir consulté des juristes, que l'abbesse de Thorn - à qui appartient le droit de nomination et de désignation de l'église d'Avezaath - y nommera un curé dès que l'office sera vacant. L'ecclésiastique à nommer devra recevoir son ordination sacerdotale, renoncer volontairement à tout autre bénéfice et résider à Avezaath dans l'année qui suivra sa nomination. L'évêque dote le pasteur d'un bénéfice d'un sixième de la grande et de la petite dîme de Zoelen, des biens et des champs de l'église d'Avezaath, des dons et de toute nouvelle donation à l'église. Tous les autres revenus de l'église reviennent aux chanoines et aux sœurs du couvent de Thorn pour augmenter leurs prébendes en raison de leur pauvreté.
Henri, évêque d'Utrecht, décide que l'abbesse de Thorn, détenant le droit de patronage de l'église d'Avezaath, installera un curé avec l'approbation des chanoines et des moniales de Thorn, et Henri détermine également les revenus du curé.
Original
A. Maastricht, HCL, numéro d'accès 01.187A, archives Vrije Rijksheerlijkheid Thorn, inv. no. 36.
Edition
a. Ketner, OSU III, 433-434, n° 1690, d'après A.
Numéro 24
Walram III, comte de Luxembourg et de La Roche et margrave d'Arlon, règle un litige entre l'abbaye de Kloosterrade et le chevalier Rutger de Beggendorf, l'abbaye rachetant la remise annuelle d'un manteau avec une somme de deux marks.
Walram III, comte de Luxembourg et de La Roche et margrave d'Arlon, règle un litige entre l'abbaye de Kloosterrade et le chevalier Rutger de Beggendorf, l'abbaye rachetant la rente annuelle d'une cappa avec une somme de deux marks.
Original
A. Maastricht, HCL, n° d'accès 14.D004, archives de l'abbaye de Kloosterrade, inv. n° 777.
Edition
a. Polak et Dijkhof, Oorkondenboek Kloosterrade, 143-144, n° 65, d'après A.
Numéro 25
Le doyen et le chapitre de l'église Saint Servatius de Maastricht déclarent avoir reçu une charte de l'administrateur et du couvent de Sint-Gerlach à Houthem, datée du 6 septembre 1279, et en reproduisent le texte. Cette charte concerne la construction d'un mur autour du couvent Sint-Gerlach.
Le doyen et le chapitre de l'église Saint Servaas à Maastricht valident une charte du prévôt et du couvent de Sint-Gerlach (à Houthem) datée du 6 septembre 1279, concernant la construction d'un mur autour du monastère Sint-Gerlach et confirment avoir reçu cette charte.
Original
A. Maastricht, RHCL, n° d'accès 14.D003, archives monastère Sint-Gerlach à Houthem, n° d'inv. 31, n° de registre 21. Ligné.
Notes au verso : 1º par une main du dernier quart du XIVième siècle : H II. - 2' d'une main du XVième siècle : De quittatione allodii unius bonarii terre siti infra muros monasterii. - 3º Par une main du XVIIième siècle : 1279. - 4º d'une main du XVIIIième siècle: Num. 74.
Sceau : un sceau suspendu confirmé, qui a été annoncé, à savoir : le sceau S1 du chapitre de l'église Saint Servatius de Maastricht, en cire verte, endommagé. Pour une description et une image, voir Venner, 'Seals convent Sint-Gerlach', 155.
Copie
B. 1735 Maastricht, RHCL, accès n° 14.D003, archives couvent Sint-Gerlach à Houthem, inv. n° 1 (cartulaire), p. 120-121, sous la rubrique : Litere domini decani et capituli sancti Servatii Traiectensis de quittatione allodii unius bonnarii terre infra murum monasterii, et en marge : Num. 74, avec spécification d'un lieu de scellement, après A.
Edition
a. Hackeng, La propriété foncière médiévale, 320, n° 101, incomplet, d'après A.
Références
Franquinet, Inventaire raisonné St. Gerlach, IV, 24, nr. 20. - Haas, Inventaire St. Gerlach, 75, reg. nr. 21. - Idem, Liste chronologique, 73, reg. nr. 186.
Origine et cohérence
Cette charte a été émise en même temps que deux autres chartes le même jour, voir infra n° 24 et 26. L'écriture de cette charte se distingue fortement des autres chartes du fonds de Sint-Gerlach par l'utilisation du minuscule diplomatique avec des tiges extrêmement longues, une très grande interligne avec des intervalles supplémentaires entre les lignes 4 et 5 et 10 et 11, la grande initiale très décorée et la forme étrangement retournée. Une éventuelle localisation de ce scripteur dans le chapitre de Sint-Servaas s'est avérée impossible en raison du manque de matériel comparatif de cette période. Un seul original a survécu, daté de 1275.03.20 (Maastricht, RHCL, n° d'accès 14.B002A, chapitre des archives de Saint Servatius à Maastricht, 1062-1797, inv. n° 422), émis par le prévôt de Saint Servatius, et cette charte est écrite en italique gothique.
Edition de texte
La distinction entre c et t n'est pas clairement visible.
Numéro 25
Jean, prévôt, Gillis, doyen, l'archidiacre et le chapitre de la cathédrale de Liège rendent un jugement dans le litige opposant Willem van Buggenum, curé de Beek, aux chanoines de Thorn au sujet du prélèvement, de la perception et de la possession des grandes dîmes dans le territoire de l'église de Beek. Guillaume, estimant avoir le droit de percevoir l'intégralité des grandes dîmes à Beek, déclare que les chanoines perçoivent à tort les deux tiers de ces dîmes. Il demande donc que les chanoines de Thorn soient condamnés à lui restituer la valeur estimée de ces dîmes, qu'ils ont perçues illégalement, estime-t-il. Après les déclarations écrites et orales des deux parties, le prévôt, le doyen, l'archidiacre et le chapitre de la cathédrale de Liège ont rendu un jugement définitif en faveur des chanoines de Thorn.
John, prévôt, Gillis, doyen, l'archidiacre et le chapitre cathédral de Liège rendent un jugement dans le litige entre Willem van Buggenum, curé de Beek, et les chanoines de Thorn au sujet des grandes dîmes de Beek.
Original
A. Maastricht, HCL, numéro d'accès 01.187A, archives Vrije Rijksheerlijkheid Thorn, inv. no. 37.
Notes au verso : 1ode la main du XVIe siècle: 1266. - 2o de la main du XVIIe siècle : Q. - 3ode la main du XVIIIe siècle: Maiores decimas de Beken. - 4o de la main du XVIIIe siècle : B.
Sceau : un sceau pendant apposé, non annoncé, à savoir : S1 du chapitre cathédral de Liège, en cire brune. Pour une description et une illustration de S1, voir Venner, 'Seals Thorn', 21-23.
Copies
B. première moitié du XVe siècle, Ibidem, n° d'accès 01.187B, archives Vrije Rijksheerlijkheid Thorn, inv. n° 1628 (anciennement cartularium n° 1) = Cartularium abbatiae imperialis Thorensis, 966-1600, pp. 57-58 (ancien fol. 33r-v), sous le titre : De decima de Beke, en marge C, à A. - C. XVIIIe siècle, Ibidem, n° d'accès 01.187B, archives Free State Lordship Thorn, inv. n° 1629 = Codex ou cartularium IV, 992-1762 (bande de transcriptions notariées abbaye de Thorn), p. 35-37, copie simple. - D. Ibidem, idem, p. 63, sous le titre : De decima de Beke, marge gauche : Copia N. 2, copie, avec mention du sceau, à A.
Edition
Non publié auparavant.
Références
Franquinet, Inventaire révisé Thorn, 30-31, no. 20. - Habets, Archives Thorn, 30-31, n° 20. - Haas, Liste chronologique, 58, n° 135.
Edition de texte
La distinction entre c et t n'est pas clairement visible.
Numéro 25
Coenraad, évêque de Porto et de Sainte-Rufina et légat du pape, prend sous sa protection l'abbaye de Kloosterrade avec tous ses biens et la confirme dans la possession des biens remis par Jutta et sa fille Margaret.
Coenraad, évêque de Porto et de Sainte-Rufina et légat du pape, prend sous sa protection l'abbaye de Kloosterrade avec tous ses biens et la confirme dans la possession des biens remis par Jutta et sa fille Margaret.
Original
A. Maastricht, HCL, n° d'accès 14.D004, archives de l'abbaye de Kloosterrade, inv. n° 945.
Edition
a. Polak et Dijkhof, Oorkondenboek Kloosterrade, 153-154, n° 72, d'après A.
Numéro 26
Walram, seigneur de Valkenburg et Monjoie, annonce que le directeur et le couvent de Sint-Gerlach à Houthem, avec le consentement du doyen et du chapitre de l'église de Saint Servais à Maastricht, en libre possession du chapitre, ont construit un mur d'enceinte autour de leur monastère sur une pièce de terre d'un "bunder" de longueur et d'un "roede" de largeur du côté de Berg contre un intérêt annuel héréditaire de deux penning liégeois. Walram reconnaît qu'il n'a aucun droit sur ce terrain.
Walram, seigneur de Valkenburg et Monjoie, annonce que le prévôt et le couvent de Sint-Gerlach (à Houthem) ont construit un mur autour de leur monastère dans l'allodium du chapitre avec le consentement du doyen et du chapitre de l'église St Servais à Maastricht.
sur une pièce de terre d'un hectare de long et d'un "roede" (15m environ) de large du côté de Berg contre un intérêt annuel héréditaire de deux "pennings" liégeois et il reconnaît n'avoir aucun droit sur cette terre.
Original
[A]. Non disponible, selon B scellé avec un seul sceau.
Copie
B. 1735, Maastricht, RHCL, access no. 14.D003, archief klooster Sint-Gerlach te Houthem, inv. no. 1 (cartularium) = Privelegien ende register der obligatien en andere erffcontracten des adelijcken cloosters van St. Gerlach, p. 191-192, sous le titre : Confirmatio domini Walrami de Monjoie et Valckenburgh literrarum domini decani et capituli sancti Servatii Traiectensis de quittatione unius allodii unius bonnarii terre infra murum monasterii sancti Gerlaci, et en marge : Num. 128, précisant un point de scellement,à [A].
Edition
Non publié auparavant.
Regest
Non disponible.
Dates
Comme l'accord entre le monastère Sint-Gerlach (à Houthem) et le doyen et le chapitre de l'église Saint-Servaas à Maastricht sur la construction d'un mur date de 1279 (voir infra nos 24 et 25), l'année figurant dans la présente charte doit avoir été corrompue dans le cartulaire et son index.
Origine et cohérence
Cette charte a été promulguée en même temps que deux autres chartes concernant la construction du mur le même jour, voir infra nos 24 et 25.
Numéro 26
Dirk van Heeswijk, chevalier, s'est engagé - au nom du couvent de l'abbaye de Thorn - à obtenir à ses frais la charte de l'évêque d'Utrecht, dans laquelle la nomination et la présentation du curé proposé par lui dans l'église d'Avezaath ont été réglées par l'abesse de Thorn, ainsi que ses revenus. La collation revenait à l'abbesse de Thorn. Après avoir obtenu cette charte, Dirk acquerra de l'abbesse et du couvent de Thorn les dîmes en fermage et tous les autres biens que possède l'abbaye d'Avezaath, à l'exception des biens que l'abbaye Saint-Paul d'Utrecht possède de l'abbé et du couvent de Thorn. Aussi le chevalier Otto van Zoelen ne rendra-t-il pas non plus d'hommage féodal à Dirk van Heeswijk pour les biens qu'il détient temporairement de l'abbesse et du couvent de Thorn. Tant que l'affaire n'est pas réglée, Dirk ne s'appropriera pas les biens appartenant à l'église d'Avezaath sans le consentement de l'abbesse et du couvent ou du curé d'Avezaath. Et dès que l'église d'Avezaath sera vacante, Dirk présentera le prêtre Gérard van Avezaath pour son installation. Si Dirk ne reçoit pas la charte de l'évêque d'Utrecht dans les six mois, tout accord et toute promesse entre lui et l'abbesse et le couvent de Thorn seront résiliés.
Dirk van Heeswijk, chevalier, s'engage à obtenir une charte de l'évêque d'Utrecht concernant la nomination du curé qu'il propose dans l'église d'Avezaath, dont le droit collatéral appartient à l'abbesse de Thorn, et concernant le règlement de ses revenus provenant des dîmes et des biens d'Avezaath.
Original
A. Maastricht, HCL, numéro d'accès 01.187A, archives Vrije Rijksheerlijkheid Thorn, inv. no. 39.
Edition
a. Ketner, OSU IV, 4-5, no. 1723, d'après A.
Origine
Cette charte a été mondé par un scripteur de l'abbaye de Thorn, qui a travaillé de 1262 à 1273. Pour localiser ce scripteur, voir Collection Thorn, n° 17.
Numéro 26
Koenraad, évêque de Porto et de Sainte-Rufina et légat du pape, fixe le nombre de moniales à l'abbaye de Kloosterrade à un maximum de 30.
Koenraad, évêque de Porto et de Sainte-Rufina et légat du pape, fixe le nombre de moniales à l'abbaye de Kloosterrade à un maximum de 30.
Original
A. Maastricht, HCL, n° d'accès 14.D004, archives de l'abbaye de Kloosterrade, inv. n° 688.
Edition
a. Polak et Dijkhof, Oorkondenboek Kloosterrade, 156-157, n° 74, d'après A.
Numéro 27
Les échevins de Maastricht annoncent que :
1. Oger, seigneur de Borgharen, chevalier, gouverneur de Maastricht, avec le consentement de sa femme et de leurs enfants, a fait don de la quatrième partie d'une maison en pierre, située sur le Graanmarkt à Maastricht, à l'administrateur et au couvent de Sint-Gerlach à Houthem.
2. Jan, fils de feu Wijnand, chevalier, et ses enfants ont renoncé à un quart de part dans cette maison.
3. Dirk de Lata Platea a renoncé à un quart de part dans cette maison, ainsi qu'à la moitié d'un quart de part qui lui revient par droit d'héritage.
4. Oda, mère de Dirk, avec le consentement de ses enfants, a donné héréditairement une moitié d'un quart de part dans cette maison à l'administrateur et couvent de Sint-Gerlach contre une accise annuelle de quinze "schellings" liégeois. L'administrateur et le couvent paieront l'impôt foncier à l'évêque de Liège et Oda ne donnera ni ne recevra aucun prélèvement.
Les échevins de Maastricht certifient qu'Oger, seigneur de Borgharen, chevalier, tuteur de Maastricht, avec le consentement de sa femme et de leurs enfants, a fait don d'une quatrième partie d'une maison en pierre, située au Graanmarkt à Maastricht, au prévôt et au couvent de Sint-Gerlach (à Houthem), que Jan, fils de feu Wijnand, chevalier, et ses enfants ont renoncé à un quart de cette maison, que Dirk de Lata Platea a renoncé à un autre quart cette maison ainsi qu'à la moitié d'un quart qui lui revient en héritage et qu'Oda, la mère de Dirk, avec le consentement de ses enfants, a donné en héritage la moitié d'un quart de cette maison au prévôt et au couvent de Sint-Gerlach contre une cession annuelle de quinze "schelling" liégeois. Le prévôt et le couvent paieront l'impôt foncier à l'évêque de Liège et Oda ne donnera ni ne recevra aucune augmentation.
Original
A. Maastricht, RHCL, n° d'accès 14.D003, archives monastère Sint-Gerlach à Houthem, n° d'inv. 63, n° de registre 22.
Notes sur le revers : 1° par une main du dernier quart du XIVe siècle : S j. - 2° par une main du XVe siècle : Dit is der breyff weir ons dat hus van Trech dat steynen hus halff gegeven hubt. - 3° par une main du XVIIème siècle : 1279.
Sceau : cinq sceaux apposés, annoncés, à savoir : S1 de Godfried, (fils de dame) Osa, échevin de Maastricht, de cire brune, endommagé. - S2 de Jan Suevus, échevin de Maastricht, de cire brune, endommagé. - S4 d'Olbert Colsop, échevin de Maastricht, en cire brune, endommagée. - S5 à l'origine un fragment de Godfried van Montenaken, échevin de Maastricht, quiatoutefoisété remplacé par erreurlors de la restauration entre mars 1975 et octobre 1976par un fragment d'un scelleur inconnu, de cire brune, endommagé, voir Venner, 'Seals monastery Sint-Gerlach', 163 ; et un emplacement d'attache pour le sceau annoncé de Hendrik Grinart, échevin de Maastricht, (SD3). Venner signale que dans la présente charte, l'ancienneté habituelle des noms des échevins n'est pas respectée dans l'intitulatio, mais que les sceaux sont attachés dans cet ordre. Pour une description et une illustration de S1, S2, S4 et S5, voir Venner, "Seals monastery Sint-Gerlach", respectivement 162, 162,162-163 et 163.
Edition
a. Nève, Les chartes échevinales du XIIIe siècle, 53-55, n° 1279.12.28 (avec traduction), d'après A.
Copie
Non disponible.
Références
Franquinet, Inventaire de St. Gerlach, IV, 24, n° 21. - Haas, Inventaire St. Gerlach, 75, reg. nr. 22. - Idem, Liste chronologique, 73, reg. nr. 187.
Dates
L'utilisation du style pascal dans le diocèse de Liège a été supposée, voir Camps, ONB I, XXI, et Dillo et Van Synghel, ONB II, XVII.
Origine
Cette charte a été rédigée par un scribe qui a également authentifié les chartes des échevins de Maastricht. Il a rédigé une charte des échevins datée de 1285.06.20 au profit de
Saint Servais à Maastricht (Maastricht, RHCL, accès n° 14.B002A, archives du chapitre de Saint Servais à Maastricht, 1062-1797, inv. n° 455).
Numéro 27
Henri, frère mineur, évêque de Chiemsee et evêque adjoint de Henri III, évêque de Liège, déclare avoir consacré cinq autels à l'abbaye de Thorn. Pour ces autels, il accorde à partir du jour de la consécration et pendant les trente jours qui suivent, à tous ceux qui se repentent, une indulgence de cent jours et une dispense de quarante joursde jeûne. Une indulgence similaire est désormais accordée à chaque fête annuelle de la dédicace de cet autel, aux fêtes en l'honneur de Marie pour tous les autels consacrés dans le monastère et aux jours des saints, à qui un autel est dédié et à tous les fidèles qui souhaitent apporter leur aide au monastère.
Henri, frère mineur, évêque de Chiemsee et évêque consécrateur d'Henri III, évêque de Liège, déclare avoir consacré cinq autels à l'abbaye de Thorn et accordé un certain nombre d'indulgences.
Original
A. Maastricht, HCL, numéro d'accès 01.187A, archives Vrije Rijksheerlijkheid Thorn, inv. no. 40.
Annotation au verso : 1ode la main du XVIIIe siècle: Indulgenti[***] consecratorum quinque [***], 1268 ; Q.
Sceau : un sceau apposé, annoncé, à savoir : S1 d'Henri, évêque de Chiemsee, en cire brune, endommagé. Pour une description et une image de S1, voir Venner, 'Seals Thorn', 15.
Edition
Non publié auparavant.
Références
Franquinet,inventaire raisonné de Thorn, 33-34, n° 22. - Habets, Archives Thorn, 32, n° 40. - Haas, Liste chronologique, 59, n° 40.
Numéro 27
Henri IV, duc de Limbourg et comte de Berg, avec le consentement de sa femme et de ses fils, fait don à l'abbaye de Kloosterrade de sa ferme Nieder-Ritzerfeld.
Henri IV, duc de Limbourg et comte de Berg, avec le consentement de sa femme et de ses fils, fait don à l'abbaye de Kloosterrade de sa ferme Nieder-Ritzerfeld.
Original
A. Maastricht, HCL, n° d'accès 14.D004, archives de l'abbaye de Kloosterrade, inv. n° 811.
Edition
- Polak et Dijkhof, Oorkondenboek Kloosterrade, 157-158, n° 75, d'après A.
Dates
Pour la datation, voir l'édition de Polak et Dijkhof.
Numéro 28
L'abbé et le couvent de Kloosterrade vendent tous leurs biens à Houthem, situés dans la terre et la juridiction du seigneur de Valkenburg, à l'administrateur et au couvent du monastère Sint-Gerlach à Houthem pour onze marcs de Liège. Avec cette somme, l'abbaye de Kloosterrade rachète la ferme de Gerse.
L'abbé et le couvent de Kloosterrade vendent tous leurs biens à Houthem dans la terre et la juridiction du seigneur de Valkenburg au prévôt et au couvent du monastère de Sint-Gerlach (à Houthem) pour 11 marks liégeois, avec lesquels l'abbaye se décharge de la ferme abbatiale à Gerse.
Original
A. Maastricht, RHCL, n° d'accès 14.D003, archives monastère Sint-Gerlach à Houthem, n° d'inv. 42, n° de registre 19.
Notes sur le revers :1o par une main du dernier quart du XIVe siècle: B II. - 2o par une main du XVIIème siècle : 1279. - 3o d'une main du XVIIIe siècle Num. 78.
Sceau : deux sceaux apposés, annoncés, à savoir : S1 d'Anselme, abbé de Kloosterrade, de cire blanche, endommagé. - S2 du couvent de Kloosterrade, de cire blanche, fortement endommagé. Pour une description et une illustration de S1 et S2 et l'identification d'Anselme, voir Venner, " Seals convent Sint-Gerlach", respectivement 153 et 154.
Edition
Voir Polak et Dijkhof, Chartes de Kloosterrade, 232-234, n° 125.
Numéro 28
L'abbé Hendrik et le couvent de l'abbaye Saint-Paul d'Utrecht s'engagent à échanger pendant cinq ans tous les revenus de leurs dîmes et biens à Zandwijk contre de l'argent et à remettre cet argent à l'abbesse et au couvent de Thorn en compensation des loyers impayés à Dirk van Heeswijk pour les biens d'Avezaath et de Hemert. En cas de conflit entre les abbesses à ce sujet, elles confieront la décision à deux arbitres nommés. Un éventuel troisième arbitre sera également prévu. L'abbé et le couvent de l'abbaye de Saint-Paul désignent également des garants pour la réalisation et l'exécution des conditions. A la demande de l'abbesse et du couvent de Thorn ou de leur gérant, ces garants viendront à Rhenen ou à Tiel et y resteront jusqu'à ce que l'affaire soit réglée à la satisfaction de l'abbesse et du couvent de Thorn.
Hendrik, abbé, et le couvent de l'abbaye Saint-Paul d'Utrecht s'engagent à donner les revenus de leurs dîmes et biens de Zandwijk à l'abbesse et au couvent de Thorn pendant cinq ans en compensation des loyers impayés des biens d'Avezaath et d'Hemert et à nommer des arbitres en cas de conflit.
Original
A. Maastricht, HCL, numéro d'accès 01.187A, archives Vrije Rijksheerlijkheid Thorn, inv. no. 45.
Copie
B. simultanément, Ibidem, accès n° 01.187A, archives Vrije Rijksheerlijkheid Thorn, inv. n° 45, par l'abbaye de Thorn, anciennement scellé par l'abbesse et le couvent de Thorn, à A.
Edition
a. Ketner, OSU IV, 43-44, no. 1770, d'après A.
Origine et cohérence
L'original et la copie immédiate ont été mondés par un scripteur de l'abbaye de Thorn, qui a travaillé de 1262 à 1273. Pour localiser ce scripteur, voir Collection Thorn, n° 17.
Le 1er décembre 1270, l'abbesse et le couvent de Thorn publièrent une charte dans laquelle ils enjoignaient aux garants stipulés dans la présente charte, à savoir Steven, doyen de l'église Saint-Pierre d'Utrecht, Hubert, trésorier de l'église Saint-Pierre d'Utrecht, Tielman van Keulen, Gijsbert van Amstel et maître Hendrik, chanoines du chapitre Notre-Dame d'Utrecht, d'aller lever des impôts à Rhenen ou à Tielen, parce que l'abbaye Saint-Paul n'a pas effectué le paiement promis à l'abbaye de Thorn. Selon Ketner, OSU IV, 58, n° 1790, cette charte était conservée dans les archives de l'abbaye de Thorn sous le n° d'inv. 45 et a été transcrite dans la copie B de la présente charte. Actuellement, ce document n'est plus disponible. Pour l'édition de la charte datée du 1er décembre 1270, voir Ketner, OSU IV, 58-59, n° 1790.
Numéro 28
Le baillij, les échevins et les citoyens d'Aix-la-Chapelle rendent un jugement dans un litige entre l'abbaye de Kloosterrade, d'une part, et le chevalier Reinier et son frère, d'autre part, qui contestent au nom de Jutta et de Margaret un transfert de propriété effectué par cette dernière lors de son entrée à l'abbaye, jugement par lequel la propriété est assignée à l'abbaye.
Le baillij, les échevins et les citoyens d'Aix-la-Chapelle rendent un jugement dans un litige entre l'abbaye de Kloosterrade, d'une part, et le chevalier Reinier et son frère, d'autre part, qui contestent au nom de Jutta et de Margaret un transfert de propriété effectué par cette dernière lors de son entrée à l'abbaye, jugement par lequel la propriété est assignée à l'abbaye.
Original
A. Maastricht, HCL, n° d'accès 14.D004, archives de l'abbaye de Kloosterrade, inv. n° 946.
Edition
a. Polak et Dijkhof, Oorkondenboek Kloosterrade, 160-162, n° 77, d'après A.
Numéro 29
Adolf, abbé de l'abbaye de Saint-Michel à Siegburg, permet à Herman Scotto, un moine de cette abbaye, d'acquérir et d'utiliser pour lui-même l'héritage qui lui reviendrait à la mort de sa belle-sœur Geertrui van Siecht, une béguine de Maastricht.
Adolf, abbé de (l'abbaye de) Siegburg, a permis à Herman Scotto, moine de Siegburg, d'acquérir et d'utiliser pour lui-mêmeles héritages qui lui reviendront à la mort de sa belle-sœur Geertrui van Siecht, béguine à Maastricht.
Original
[A]. Non disponible, selon B scellé avec un seul sceau. A cette charte est transfixée la charte de Jan, prévôt à Millen, datée de 1286.04.28, voir infra nr. 30.
Copie
B. 1735, Maastricht, RHCL, accès n° 14.D003, archives couvent Sint-Gerlach à Houthem, inv. n° 1 (cartulaire) = Privelegien en register der obligatien en andere erffcontracten des adelijcken cloosters van St. Gerlach, p. 293, sous la rubrique : Abbas Siibergensis approbat venditionem bonorum fratris Hermanni dicti Scotto in Oirsbeeke, et en marge : Num. 183, avec indication d'un lieu de scellement, à [A].
Edition
Non publié auparavant.
Regest
Non disponible.
Datation, origine et cohérence
L'utilisation du style de Pâques par l'abbaye de Saint-Michel à Siegburg est supposée, conformément au style de l'année utilisé dans l'archidiocèse de Cologne à cette époque, voir Polak et Dijkhof, Kloosterrade oorkondenboek, XVI. Comme il s'agit du style de Pâques, le terminus post quem est le 12 avril 1286. Le terminus ante quem peut être déduit d'une charte de Jan, prévôt à Millen, datée du 28 avril 1286, qui mentionne la présente charte : per cartulam que litere domini abbatis de Sigebergh est innexa et sigillo nostro sigillata protamur, voir infra nr. 30. Ce passage montre également que la charte, émise par Jan, prévôt à Millen, est un transfixe. Les deux chartes sont copiées dans le cartulaire du XVIIIe siècle sous la même rubrique.
Numéro 29
Amelis, domdeken, et Steven, doyen de l'église Saint-Pierre d'Utrecht, déclarent avoir vu la charte, rédigée par Hildegonde, abbesse, et le chapitre de Thorn, datée du 27 avril 1237, qui n'a été ni biffée ni effacée, et en reproduisent le texte. Cette charte concerne le règlement avec l'abbaye Saint-Paul d'Utrecht de la dîme de Hemert et des revenus d'Avezaath.
Amelis, doyen de la cathédrale, et Steven, doyen de l'église Saint-Pierre d'Utrecht, vidiment une charte de Hildegonde, abbesse, et du chapitre de Thorn datée de 1237.04.27, concernant la dîme de Hemert et les revenus d'Avezaath.
Original
A. Maastricht, HCL, numéro d'accès 01.187A, archives Vrije Rijksheerlijkheid Thorn, inv. no. 16.
Edition
a. Ketner, OSU IV, 31, n° 1755, d'après A.
Cohérence
Pour la charte vidimée de Hildegonde, abbesse, et du chapitre de Thorn, voir Collection Thorn, no 10.
Numéro 29
L'église de Kortessem a cédé ses dîmes majeures et mineures de Riemst à l'abbaye de Kloosterrade en échange des dîmes d'un autre lieu plus proche.
L'église de Kortessem a cédé ses dîmes majeures et mineures de Riemst à l'abbaye de Kloosterrade en échange des dîmes d'un autre lieu plus proche.
Original
A. Maastricht, HCL, n° d'accès 14.D004, archives de l'abbaye de Kloosterrade, inv. n° 814.
Edition
a. Polak et Dijkhof, Oorkondenboek Kloosterrade, 162-163, n° 78, d'après A.
Numéro 30
Jan, administrateur à Millen, déclare que Herman Scotto, moine de l'abbaye de Saint-Michel à Siegburg, a vendu les biens de la paroisse d'Oirsbeek qui lui sont échus à la mort de sa belle-sœur Geertrui van Siecht, béguine à Maastricht, à l'administrateur de Sint-Gerlach à Houthem.
Jan, prévôt de Millen, déclare que Herman Scotto, moine de l'abbaye de Siegburg, a vendu au prévôt de Sint-Gerlach (à Houthem) des biens situés dans la paroisse d'Oirsbeek, qui lui sont échus à la mort de sa belle-sœur Geertrui (de Siecht), béguine (à Maastricht).
Original
[A]. Non disponible, selon B scellé avec un seul sceau.
Copie
B. 1735, Maastricht, RHCL, accès n° 14.D003, archives couvent Sint-Gerlach à Houthem, inv. n° 1 (cartulaire) = Privelegien en register der obligatien en andere erffcontracten des adelijcken cloosters van St. Gerlach, p. 293, sous la rubrique : Abbas Siibergensis approbat venditionem bonorum fratris Hermanni dicti Scotto in Oirsbeeke, et en marge : Num. 183, avec indication d'un lieu de scellement, à [A].
Edition
Non publié auparavant.
Regest
Non disponible.
Origine et cohérence
Cette charte est le transfixe de la charte d'Adolf, abbé de l'abbaye de St. Michel à Siegburg, mentionnée dans la dispositio, voir infra n° 29. Les deux chartes ont été copiées sous la même rubrique dans le cartulaire du XVIIIe siècle.
Numéro 30
Henri, abbé, et le couvent de l'abbaye Saint-Paul d'Utrecht déclarent avoir reçu les dîmes et autres biens de Hemert en bail perpétuel de l'abbesse et du couvent de Thorn moyennant un paiement annuel. A cela s'ajoute une stipulation en cas de non-paiement, par laquelle l'officialité liégeoise peut en dernière instance placer l'abbaye Saint-Paul sous interdit si elle n'a pas payé les sommes dues à l'abbaye de Thorn un an après la date de paiement fixée.
Hendrik, abbé, et le couvent de l'abbaye Saint-Paul d'Utrecht déclarent avoir reçu de l'abbesse et du couvent de Thorn des dîmes et d'autres biens à Hemert en bail perpétuel pour un paiement annuel de 12 marks liégeois.
Original
A. Maastricht, HCL, numéro d'accès 01.187A, archives Vrije Rijksheerlijkheid Thorn, inv. no. 41.
Edition
a. Ketner, OSU IV, 35-36, no. 1760, d'après A.
Cohérence
Pour l'approbation de ce bail par le prévôt, le doyen, l'archidiacre et le chapitre cathédral de Liège en juillet 1269, l'approbation par Amelis, doyen de la cathédrale d'Utrecht, en date du 30 août 1269, ainsi que par Amelis et le chapitre cathédral d'Utrecht en date du 30 août 1269, voir ci-dessous Collection Thorn, nos 31, 32 et 33 respectivement.
Numéro 30
Siméon, évêque d'Ani, pèlerin de Saint-Jacques-de-Compostelle, accorde une indulgence de 15 jours à tous ceux qui visitent l'abbaye de Kloosterrade le jour de la fête de Jean-Baptiste (24 juin).
Siméon, évêque d'Ani, pèlerin de Saint-Jacques-de-Compostelle, accorde une indulgence de 15 jours à tous ceux qui visitent l'abbaye de Kloosterrade le jour de la fête de Jean-Baptiste (24 juin).
Original
A. Maastricht, HCL, n° d'accès 14.D004, archives de l'abbaye de Kloosterrade, inv. n° 734.
Edition
a. Polak et Dijkhof, Oorkondenboek Kloosterrade, 165-168, n° 80, d'après A.
Authenticité
Cette charte a souvent été considérée comme fausse dans le passé, voir Polak et Dijkhof, Oorkondenboek Kloosterrade, 165-168, no. 80 pour un traitement détaillé des objections de fond et des objections diplomatiques à son authenticité. Ils ne voient aucune raison de douter de l'authenticité de cette charte.
Numéro 31
Willem, administrateur, et le couvent de Sint-Gerlach à Houthem déclarent qu'ils doivent à Hendrik van Retersbeek et à Clementia, sa femme, citoyens de Maastricht, une rente annuelle de neuf muids et dix-huit barils de seigle pour la donation de dix-huit arpents de terre à Beek et de terrains à Haasdal. Sur les dix-huit acres, quinze dépendent du seigneur de Valkenburg et trois de Godfrey d'Audesteyde, les terres à Haasdal dépendent du gouverneur de Meerssen. Le gouverneur et le couvent rédigent également des clauses en cas de décès d'Hendrik ou de Clementia. Walram, seigneur de Valkenburg, approuve cet accord.
Guillaume, prévôt, et le couvent de Sint-Gerlach (à Houthem) déclarent devoir à Hendrik van Retersbeek et Clementia, sa femme, citoyens de Maastricht, une rente annuelle de neuf muids et dix-huit barils de seigle pour la donation de dix-huit arpents de terre à Beek, dont quinze dépendent du seigneur de Valkenburg et trois de Godefroy d'Audesteyde, , ainsi que des terres à Haasdal, dépendant du prévôt de Meerssen, et rédigent des clauses en vue de décès de Hendrik ou de Clementia. Walram, seigneur de Valkenburg, approuve cet accord.
Original
A. Maastricht, RHCL, n° d'accès 14.D003, archives Sint-Gerlach couvent de Houthem, inv. n° 18-1, reg. n° 23.
Note au verso : 1º d'une main du XVIIe siècle : 1287.
Sceau : trois points d'attache pour les sceaux annoncés de Guillaume, prévôt de Sint-Gerlach (à Houthem), du monastère Sint-Gerlach (à Houthem) et de Walram, seigneur de Valkenburg, (LS1, LS2 et LS3).
Copie
Non disponible.
Edition
a. Gerlach, IV, 25-26, no. 22, d'après A.
Références
Haas, inventaire de Saint Gerlach, 75-76, reg. nr. 23. - Idem, Liste chronologique, 82, reg. nr. 217.
Origine et cohérence
Cette charte n'a aucune relation écrite avec la charte de Walram, seigneur de Valkenburg, datée de 1288.05.01 concernant la conversion des quinze acres de terre féodale en terre allodiale à Beek, voir infra n° 32.
Edition de texte
La distinction entre c et t n'est pas clairement visible.
Numéro 31
Jean, prévôt, Gillis, doyen, l'archidiacre et le chapitre cathédral de Liège déclarent qu'une enquête a eu lieu dans l'abbaye de Thorn concernant les biens d'Avezaath et de Hemert et les rentes que l'abbaye de Saint-Paul en tire. Ils ont pris connaissance de ce rapport qui révèle que le bénéfice des deux abbayes est suffisamment établi dans l'accord écrit et que le loyer a été redoublé après de nombreuses contestations. A la demande de l'abbesse et du couvent de Thorn, le prévôt, le doyen, l'archidiacre et le chapitre cathédral de Liège approuvent ce bail révisé.
Jean, prévôt, Gillis, doyen, l'archidiacre et le chapitre cathédral de Liège approuvent le contrat de bail sur les biens d'Avezaath et d'Hemert entre l'abbaye Saint-Paul d'Utrecht et l'abbaye de Thorn, tel qu'il a été convenu en juin 1269.
Original
A. Maastricht, HCL, numéro d'accès 01.187A, archives Vrije Rijksheerlijkheid Thorn, inv. no. 42.
Edition
a. Ketner, OSU IV, 37-38, no. 1762, d'après A.
Cohérence
Pour le contrat de bail entre l'abbaye Saint-Paul d'Utrecht et l'abbaye de Thorn daté de juin 1269, voir Collection Thorn, n° 30. Pour l'approbation de ce bail par Amelis, doyen de la cathédrale d'Utrecht, en date du 30 août 1269, et par Amelis et le chapitre cathédral d'Utrecht en date du 30 août 1269, voir Collection Thorn, respectivement n° 32 et 33.
Numéro 31
Le pape Grégoire IX confirme que l'archevêque de Cologne a accepté que l'abbaye de Kloosterrade prenne possession des églises de Lommersum, Afden et Setterich, dont l'abbaye détient le droit de patronage.
Le pape Grégoire IX confirme l'incorporation des églises de Lommersum, Afden et Setterich à l'abbaye de Kloosterrade par l'archevêque de Cologne.
Original
A. Maastricht, HCL, n° d'accès 14.D004, archives de l'abbaye de Kloosterrade, inv. n° 805.
Edition
a. Polak et Dijkhof, Kloosterrade Oorkondenboek, 172-173, n° 84, d'après A.
Numéro 32
Walram, seigneur de Valkenburg et Monschau, déclare avoir libéré quinze arpents de terre à Beek des charges féodales, que Henry de Retersbeek et Clementia, sa femme, tenaient de lui en fief et qu'ils avaient cédés en faveur du seigneur et du couvent de Sint-Gerlach à Houthem, et avoir transféré en pleinge propriété ces quinze arpents au seigneur et au couvent. Après cela, le couvent a vendu ce terrain à Jan Suevus, citoyen de Maastricht.
Walram, seigneur de Valkenburg et Monjoie, déclare qu'il a libéré des charges, quinze acres de terre à Beek, que Hendrik van Retersbeek et Clementia, sa femme, tenaient en fief de lui et avaient cédés au profit de la prévôté et du couvent de Sint-Gerlach (à Houthem). Il les a transférés à la prévôté et au couvent en tant que biens allodiaux, après quoi le couvent a vendu cette terre à Jan Suevus, citoyen de Maastricht.
Original
A. Maastricht, RHCL, n° d'accès 14.D003, archives Sint-Gerlach couvent de Houthem, inv. n° 18-2, reg. n° 24.
Notes sur le revers : 1˚ par une main du XVe siècle : De XV bonaria terre. - 2˚ par une main du dernier quart du XIVème siècle : K j. - 3˚ par une main du XVIIème siècle : 1288. - 3˚ par une main du XVIIIème siècle : Num. 73.
Sceau : deux sceaux apposés, deux fois percés, annoncés, à savoir : S1 de Walram, seigneur de Valkenburg et Monschau, de cire brune, endommagé. - S2 du monastère Sint-Gerlach à Houthem, de cire brune, très endommagé ; et une confirmation, vraisemblablement pour le sceau annoncé du prévôt de Sint-Gerlach à Houthem (SD3). Pour une description et une illustration de S1 et S2, voir Venner, " Seals monastery Sint-Gerlach", respectivement 159-160 et 152.
Copie
B. 1735, Maastricht, RHCL, access no. 14.D003, archief klooster Sint-Gerlach te Houthem, inv. no. 1 (cartularium) = Privelegien ende register der obligatien en andere erffcontracten des adelijcken cloosters van St. Gerlach, p. 119-120, sous le titre : Littere domini Walrami de quindecim bonnariis terre iacentibus apud Beek, et en marge : Num. 73, indiquant trois appositions de sceaux, à [A].
Edition
a. Gerlach, IV, 26-28, no. 23, d'après A.
Références
Haas, Inventaire de Saint Gerlach, 76, reg. no. 24. - Idem, Liste chronologique, 85, n° 224.
Origine et cohérence
La présente charte ne présente aucune relation scripturale avec la charte de Guillaume, prévôt, et du couvent de Sint-Gerlach (à Houthem) datée de 1287.06.28, concernant les quinze arpents de terre de Beek, dépendant de Walram, seigneur de Valkenburg, voir infra n° 31.
Edition de texte
La distinction entre c et t n'est pas clairement visible.
Numéro 32
Amelis, doyen du chapitre cathédral d'Utrecht et proviseur des affaires spirituelles d'Utrecht, approuve le contrat de bail révisé entre l'abbaye Saint-Paul d'Utrecht et l'abbaye de Thorn concernant les dîmes de Hemert. L'abbaye Saint-Paul s'est soumise à la juridiction de l'officialité de Liège et Amelis l'habilite par la présente à placer le monastère sous interdit si nécessaire en cas de manquement.
Amelis, doyen de la cathédrale d'Utrecht et proviseur des affaires spirituelles d'Utrecht, approuve le contrat de bail entre l'abbaye Saint-Paul d'Utrecht et l'abbaye de Thorn concernant les dîmes de Hemert, tel qu'il a été convenu en juin 1269.
Original
A. Maastricht, HCL, numéro d'accès 01.187A, archives Vrije Rijksheerlijkheid Thorn, inv. no. 43.
Edition
a. Ketner, OSU IV, 39-40, no. 1765, d'après A.
Cohérence
Pour le contrat de bail entre l'abbaye Saint-Paul d'Utrecht et l'abbaye de Thorn daté de juin 1269, voir Collection Thorn, n° 30. Pour la confirmation de ce contrat par le prévôt, le doyen, l'archidiacre et le chapitre cathédral de Liège en juillet 1269, et l'approbation par Amelis et le chapitre cathédral d'Utrecht en date du 30 août 1269, voir Collection Thorn, respectivement n° 31 et 33.
Numéro 32
Henri IV, duc de Limbourg et comte de Berg, avec le consentement de sa femme et de ses fils, cède à l'abbaye de Kloosterrade les dîmes novales des paroisses d'Afden et de Kerkrade pour quarante marks de Cologne.
Henri IV, duc de Limbourg et comte de Berg, avec le consentement de sa femme et de ses fils, cède à l'abbaye de Kloosterrade les dîmes novales des paroisses d'Afden et de Kerkrade pour quarante marks de Cologne.
Original
A. Maastricht, HCL, n° d'accès 14.D004, archives de l'abbaye de Kloosterrade, inv. n° 762.
Edition
a. Polak et Dijkhof, Oorkondenboek Kloosterrade, 173-174, n° 85, d'après A.
Numéro 33
Goblio van Schinnen, chanoine de Saint-Pierre de Liège, stipule qu'avec la vente de son grain à Hegge, ses dettes doivent être payées et les biens extorqués par lui et acquis illégalement doivent être rendus. Ensuite, ses funérailles doivent être payées et enfin le reste doit être dépensé pour l'agrandissement d'un autel dans l'église Saint-Pierre de Liège.
Goblio van Schinnen, chanoine de Saint-Pierre de Liège, stipule qu'avec la vente de son blé à Hegge, ses dettes doivent être payées et les biens extorqués par lui et obtenus illégalement doivent être restitués. Ses funérailles doivent être payées en premier et enfin le reste doit être dépensé pour l'agrandissement d'un autel dans l'église Saint-Pierre de Liège. (Deperditum)
Original
Non disponible.
Copie
Non disponible.
Notice
Cette charte est connue par la dispositio d'une charte de Goblio van Schinnen, chanoine de Saint-Pierre de Liège, voir infra n° 34, où cette charte est mentionnée : Item et quod supercreverit ultra solutionem dictarum exequiarum, cedat in augmentum altaris, construendi in ecclesia sancti Petri, prout in aliis litteris meis continetur.
Edition
Non publié auparavant.
Numéro 33
Amelis, doyen, et le chapitre cathédral d'Utrecht approuvent le contrat de bail révisé entre l'abbaye Saint-Paul d'Utrecht et l'abbaye de Thorn concernant les dîmes et autres biens à Hemert. L'abbaye Saint-Paul se soumet à la juridiction de l'officialité de Liège, et Amelis et le chapitre cathédral lui accordent par la présente le pouvoir de placer le monastère sous interdit si nécessaire en cas de manquement.
Amelis, doyen, et le chapitre cathédral d'Utrecht approuvent le contrat de bail entre l'abbaye Saint-Paul d'Utrecht et celle de Thorn, comme convenu en juin 1269.
Original
A. Maastricht, HCL, numéro d'accès 01.187A, archives Vrije Rijksheerlijkheid Thorn, inv. no. 44.
Edition
a. Ketner, OSU IV, 40, n° 1766, d'après A.
Cohérence
Pour le contrat de bail entre l'abbaye Saint-Paul d'Utrecht et l'abbaye de Thorn, daté de juin 1269, voir Collection Thorn, n° 30. Pour la confirmation de ce contrat par le prévôt, le doyen, l'archidiacre et le chapitre cathédral de Liège en juillet 1269, et l'approbation par Amelis, doyen de la cathédrale d'Utrecht, en date du 30 août 1269, voir Collection Thorn, respectivement nos 31 et 32.
Numéro 33
Robert Ier, évêque de Liège, autorise l'abbé de Kloosterrade à transférer les moniales de Kloosterrade et de Scharn en un lieu appelé Fons Beate Marie, et à y fonder un couvent (à Sinnich).
Robert Ier, évêque de Liège, autorise l'abbé de Kloosterrade à transférer les moniales de Kloosterrade et de Scharn en un lieu appelé Fons Beate Marie, et à y fonder un couvent (à Sinnich).
Original
A. Maastricht, HCL, n° d'accès 14.D004, archives de l'abbaye de Kloosterrade, inv. n° 1701.
Edition
a. Polak et Dijkhof, Oorkondenboek Kloosterrade, 176-177, n° 88, d'après A.
Edition de texte
Certaines lacunes mineures dans l'original ont été comblées dans une copie ultérieure, voir l'édition de Polak et Dijkhof.
Numéro 34
Goblio van Schinnen, chanoine de Saint-Pierre à Liège, a légué ses biens à Hegge au couvent Sint-Gerlach à Houthem pour la fondation d'un autel dans le couvent. Il demande au couvent d'accueillir une des filles de Godfried van Spaubeek, un chevalier, et lui donne un lit. Pour les frais de son entrée, il donne 5 muids de seigle et 1 muids de blé de sa propriété de Hegge et, tant qu'elle vit, 1 mark sterling et 1 muids de seigle par an. En outre, il lègue un certain nombre de biens à sa nièce, sa fille, sa servante et son domestique et nomme un certain nombre de personnes comme exécuteurs testamentaires.
Goblio van Schinnen, chanoine de Saint-Pierre à Liège, lègue par testament au monastère Sint-Gerlach (à Houthem) ses biens à Hegge au profit de la fondation d'un autel dans le monastère, demande au monastère d'accueillir une des filles du seigneur Godefroi de Spaubeek chevalier, lui fait don d'un lit et lui accorde de sa propriété de Hegge 5 muids de seigle et 1 muid de blé pour les frais de son entrée et, tant qu'elle vivra, 1 mark sterling et 1 muid de seigle par an. Il lègue en outre un certain nombre de biens à sa nièce, à sa fille, à sa servante et à son domestique et désigne plusieurs personnes comme exécuteurs testamentaires.
Original
[A]. Non disponible.
Copie
B. 1289 7 juin, Maastricht, RHCL, n° d'accès 14.D003, archives Sint-Gerlach monastère de Houthem, inv. n° 96, reg. n° 27, vidimus par l'officier de la cour de Liège, à [A].
Edition
Non publié auparavant.
Références
Franquinet, Inventaire raisonné St. Gerlach, IV, 28-29, n° 24 (daté du 29 novembre 1288). - Poncelet, Inventaire analytique, 18, n° 50. - Haas, Inventaire Sint Gerlach, 77, nr. 25.
Cohérence
Cette charte mentionne une autre charte de Goblio van Schinnen concernant la construction d'un autel dans l'église Saint-Pierre de Liège à partir de la vente de ses biens à Hegge : Item et quod supercreverit ultra solutionem dictarum exequiarum, cedat in augmentum altaris construendi in ecclesia sancti Petri, prout in aliis litteris meis continetur. Pour ce deperditum, voir infra n° 33.
Edition de texte
La distinction entre c et t n'est pas clairement visible.
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